"Donner à tous nos jeunes leurs chances en fonction uniquement de leur mérite et pas de leur origine sociale ou familiale."
C'est l'un des souhaits d'Emmanuel Macron qui a annoncé vouloir mettre fin à l'École nationale d'administration. Une mesure symbolique très forte de la part d'un président qui espère relancer l'ascenseur social. Même si l'ENA se défend d'ouvrir son école à des élèves de toutes origines sociales, le fossé reste conséquent : 68,8% des parents des élèves de l'ENA sont cadres supérieurs pour seulement 4,4% d'ouvriers. L'ENA est-elle le bouc émissaire idéal ou un vrai laboratoire de reproduction des élites ?
On en débat avec David Guilbaud, haut fonctionnaire, Agnès Verdier-Molinié, directrice du think tank libéral iFRAP et Jean-Louis Debré, président du Conseil Constitutionnel de 2007 à 2016.
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