Le macronisme est-il soluble dans le néolibéralisme  ?

LA CHRONIQUE DES LIVRES ET DES IDEES. L'irruption du mouvement des gilets jaunes et, ces dernières semaines, la contestation de la réforme des retraites ont montré qu'une partie des Français s'oppose à la politique menée par Emmanuel Macron. Rien d'étonnant pour le journaliste Romaric Godin qui dans « La guerre sociale en France » (*) (éd. La Découverte) y voit l'expression d'une volonté inspirée du néolibéralisme visant à remodeler la société française pour l'adapter à la mondialisation.
Robert Jules
(Crédits : Reuters)

Avant comme après son élection à la présidence française en mai 2017, Emmanuel Macron a suscité de nombreux débats et ouvrages. L'audace avec laquelle il a réussi dans un paysage politique français atomisé à s'imposer a produit un effet de sidération. Presque deux ans et demi plus tard, la réalité est tout autre. Que s'est-il passé ? Romaric Godin, journaliste à Médiapart (et ancien journaliste à La Tribune de 2002 à 2017), en fournit une explication foisonnante dans « La guerre sociale en France » (éd. La Découverte). Dans cet ouvrage, notre ancien collègue ne se focalise pas sur la personnalité du président que sur le sens à donner à sa politique en l'éclairant à la lumière du temps long, celui qui, depuis le XIXe siècle, a vu s'installer un rapport de force qui varie selon les circonstances entre le monde du travail - du salariat plus exactement - et celui du capital.

Godin

Annonçant la couleur - plutôt rouge vif, l'analyse s'inspire, entre autres, de Karl Marx -, Romaric Godin voit dans l'actuel hôte de l'Elysée un sectateur du néolibéralisme dont l'objectif est de démanteler tout le système social et politique, mis en place après-guerre grâce à une entente entre gaullistes et communistes à travers le programme du Conseil national de résistance (CNR). Ce programme qui avait été rendu possible par la disqualification d'élites qui avaient collaboré avec le régime de Vichy a structuré notamment la vie de la Ve république.

La finance devient centrale

Mais en quoi Macron s'inscrit-il dans une perspective guidée par le néolibéralisme? L'expression est tellement galvaudée que l'auteur consacre plusieurs dizaines de pages à définir ce qu'il entend par là, puisant notamment dans nombre de travaux universitaires anglo-saxons, pour en faire non un homme de paille mais bien un concept opératoire majeur où la finance devient centrale dans l'économie car à « l'âge néolibéral (elle) n'est pas qu'un outil » mais « aussi et surtout le vecteur de la vérité ». Le néolibéralisme serait non seulement l'expression de la financiarisation croissante de l'économie mondiale, mais aussi une boussole idéologique pour réorienter les politiques économiques menées par les Etats (le fameux TINA « There is no alternative » selon l'expression de Margaret Thatcher), les institutions internationales (le fameux « consensus de Washington ») ou encore le « cercle de la raison » des experts, le tout étant justifié par un axiome fondamental : les marchés financiers sont efficients.

Avec un tel fondement, le néolibéralisme pousserait en toute logique à l'adaptation permanente des individus à l'évolution de la situation économique par des « réformes structurelles », synonymes de dérèglementations, de privatisations, de concurrence permanente au nom de l'efficacité économique. Dès lors, « créer de la valeur » pour une entreprise reviendra à « créer de la valeur pour les actionnaires », ce qui a pour conséquence que « l'investissement productif devient rapidement moins attrayant », la valorisation d'une entreprise passant davantage par exemple par des fusions-acquisitions, des délocalisations ou encore des rachats d'actions pour gonfler la valorisation et attirer de nouveaux actionnaires.

Le rôle de l'Etat change

Pour ce faire, et c'est un changement majeur selon l'auteur, le rôle de l'Etat change à l'âge du néolibéralisme, il devient une forme de vassal de la finance, comprimant les salaires, démantelant le droit du travail...

A l'échelle historique, nous aurions donc changé de paradigme (l'auteur reprend la thèse - discutable et discutée - de l'épistémologue Thomas S. Kuhn dans son ouvrage classique « La révolution scientifique » (éd. Flammarion) -, avec la rupture amorcée dans les années 1980 qui ont vu l'arrivée au pouvoir de Ronald Reagan aux Etats-Unis et de Margaret Thatcher au Royaume-Uni, et la remise en cause d'un tissu social fondé sur la solidarité du monde du travail au profit de l'affirmation de l'individualisme.

Une domination croissante du capital sur le travail

L'ouvrage  s'attache ainsi à décrire certains tournants qui l'on favorisé : celui de la rigueur en 1983 menée par les socialistes, personnalisée par Laurent Fabius, l'adoption du traité de Maastricht, la libéralisation commerciale via l'OMC qui a conduit à la mondialisation, la politique « austéritaire » allemande durant la crise européenne... Ces tournants ont contribué à accroître la domination du capital sur le travail.

Cette configuration n'est pas nouvelle, nous dit Romaric Godin, qui, se faisant historien reprend la généalogie de ce rapport de forces depuis la Révolution française qui passe non seulement par des événements concrets - la Commune de Paris par exemple - mais aussi par les idées, en rappelant que la France a été la terre d'élection d'un puissant courant libéral durant les XVIIIe et XIXe siècle (1).

"Vive la crise!"

Cette logique « néolibérale » resurgit dès que le travail gagne du terrain. A l'exemple de la conversion rapide du parti socialiste de François Mitterrand deux ans à peine après être arrivés au pouvoir en 1981. L'auteur rappelle la mise en scène en 1984 d'une émission de télévision du service public « Vive la crise ! », qui voit des personnalités comme Yves Montand, « acteur fétiche de la gauche socialiste », dénoncer les archaïsmes de la société française qui attend tout de l'Etat, émission qui sera relayé avec enthousiasme par le journal Libération. L'objectif est de s'attaquer aux idéologies « qui doivent céder la place à la seule idéologie qui n'en serait pas une, celle de la réussite individuelle et du mérite par la confrontation au marché ». En 1987, l'homme d'affaires Bernard Tapie, qui intègrera un gouvernement de gauche, reprendra cette défense avec son émission « Ambitions » sur TF1 et on verra également Catherine Deneuve mettre son talent d'actrice pour vanter la privatisation de la Compagnie financière de Suez.

Chaque fois, l'Etat est décrit « comme une forme de Moloch qui avale les richesses et les détruit, annihilant la croissance et le potentiel du pays ».

La dette, un choix politique

D'où le leitmotiv pour réduire la dépense publique, autrement dit le rôle de l'Etat-Providence, et ses importants transferts sociaux. Quand à la dette publique - qui vient de franchir l'équivalent de 100% du PIB -, l'auteur y voit non pas le signe d'une dérive de la politique économique mais un choix politique optant pour la solidarité plutôt que la concurrence de tous contre tous : « En réalité, le niveau de dépenses publiques ne traduit pas une ponction supérieure sur les budgets des ménages mais simplement un haut niveau de socialisation de ses dépenses. Là où les dépenses publiques sont plus faibles, elles sont prises en charge par le privé avec moins de solidarité », estime Romaric Godin.

Il y aurait même là une spécificité française. Contrairement à de nombreux autres pays, par exemple l'Allemagne et le Royaume-Uni, la France a longtemps résisté au néolibéralisme, obligeant les présidents successifs à trouver des compromis entre travail et capital. Car, selon l'auteur, l'hôte de l'Elysée doit dans l'esprit de la Ve République être le président de tous les Français. Emmanuel Macron, élu avec une base électorale étroite, en raison de l'éclatement du paysage politique, aurait rompu avec cette culture du compromis. Dans un premier temps, il envoie des signaux - suppression de l'ISF, « flat tax » sur les actifs financiers - aux classes les plus aisées, et s'attache via les ordonnances à réformer le marché du travail...

Cette politique lui déplaît, mais, peut-on objecter à l'auteur, Emmanuel Macron ne fait qu'appliquer le programme qu'il avait annoncé clairement durant sa campagne. C'est d'ailleurs précisément ce que leurs électorats respectifs, déçus, ont reproché à Nicolas Sarkozy et à François Hollande : avoir tourné le dos à une large partie de leurs promesses une fois élus.

Rapporteur de la commission Attali

Comme le rappelle Romaric Godin, le programme de Macron s'inspirait largement des recommandations issues du travail réalisé au sein de la Commission Attali à laquelle il a participé en tant que rapporteur, dont l'objectif, déjà sur les agendas de ses prédécesseurs (par exemple, la loi El Khomri), est d'adapter l'économie française à la compétition mondiale. En cela, Macron n'a fait qu'intensifier une tendance en l'annonçant franchement. Même si ses performances économiques restent encore minces à ce jour, si ce n'est une tendance à la baisse légère du taux de chômage, la « startup nation » n'a pas pour autant réduit les transferts sociaux, ni abaissé la dépense publique, tout au plus ralenti son rythme de croissance.

Macron est en effet face à un dilemme. Président élu, son électorat - le « bloc bourgeois » - n'est pas suffisamment large pour accélérer ses réformes, comme l'indiquent les sondages et l'a spectaculairement montré le mouvement des gilets jaunes, car elle rassemble ceux qui considèrent que la France doit en priorité s'adapter aux règles du jeu de la mondialisation ce qui passe par l'Europe - en faisant jeu égal avec l'Allemagne -, seule entité capable de rivaliser avec les Etats-Unis, la Chine et l'ensemble des pays émergents.

Autrement dit, d'un point de vue politique, il devrait y renoncer, mais ce serait alors perdre une partie de ses soutiens, ce qui le conduit à passer en force, à mener, selon les mots de l'auteur, une « guerre sociale », l'autorité se transformant en autoritarisme pour imposer sa « révolution culturelle » : « Désormais, ce n'est plus seulement le modèle français qui est l'ennemi, c'est sa source : la vie politique et sa tendance au compromis social ». Car contrairement à la doxa des élites, justifie Romaric Godin, chiffres à l'appui, « la performance de l'économie française est bien meilleure que ce que laisse préjuger sa réputation en France. Si cette performance semble globalement moyenne, c'est parce que le modèle français n'est pas concentré sur l'objectif de la croissance mais reste attaché à des exigences de cohésion sociale. Cette exigence vise davantage une certaine stabilité de la croissance fondée sur d'importants  amortisseurs sociaux qu'une performance absolue forte. »

Aussi, « pour garder le pouvoir, Macron fait le pari inverse de beaucoup de ses prédécesseurs. Là où ces derniers pensaient se faire réélire en ménageant le modèle français, lui pense demeurer au pouvoir en le détruisant au plus vite », souligne l'auteur.

La faiblesse des adversaires

Mais a-t-il vraiment le choix ? C'est peut-être un des angles morts de l'ouvrage : la force d'Emmanuel Macron réside en large part dans la faiblesse de ses adversaires. La fragmentation en de nombreuses « clientèles » électorales rend désormais difficile le rassemblement comme c'était le cas par le passé. On en a une illustration avec l'effondrement électoral de LR et de la FI, lors des élections européennes. Et si la situation française a bien des spécificités nationales, elle a aussi des airs de déjà vu : Trump, Bolsano ou le Brexit ont bénéficié comme Macron d'un rejet d'une forme institutionnelle qui prévalait, alimenté par le mécontentement des classes moyennes les plus fragiles.

Dès lors, plus que le cas de Macron, il s'agit davantage de la fin d'un cycle historique mondial qui aura vu le retour de l'empire chinois ou encore celui de la Russie sur le plan diplomatique, et, avec l'inévitable lutte contre le réchauffement climatique, la nécessité non pas de se réfugier dans le passé comme l'illustre la fascination nostalgique tant à droite comme à gauche à l'égard du général de Gaulle, mais de trouver une nouvelle gouvernance à partir de l'existant, en particulier en économie. Lucide sur ce point, Romaric Godin est attentif à l'aggiornamiento des recettes néolibérales d'institutions comme le FMI, ou encore le mea culpa de son ancien chef économiste, Olivier Blanchard, qui « défend désormais le recours à la dette pour réaliser des investissements d'avenir ambitieux, lorsque, comme c'est le cas aujourd'hui, le taux d'intérêt est inférieur au taux de croissance. »

Perspective politique réformiste

Ces pistes de réflexion qui intéressent l'auteur réactivent une perspective politique réformiste permettant « la construction d'un autre système économique, plus humain et plus écologique » pour éviter « la guerre sociale à outrance et la catastrophe écologique annoncée » !

Finalement, l'un des mérites du livre de Romaric Godin, passionnant et passionné, est de réintégrer l'économie dans la politique, qui sont indissociables comme le pensait le XIXe siècle. A une époque où règne, du moins dans l'espace intellectuel et les débats un paradigme « postmoderne » (2) qui se caractérise par une forme de relativisme et d'explication réduite à la « déconstruction » (3), ce livre réinvestit une analyse dialectique de la totalité des faits, en essayant de leur donner du sens à travers la  mobilisation de connaissances économiques, historiques et politiques. Surtout, il cherche à nourrir un débat au sein d'une gauche éclatée qui ne doit pas seulement se contenter d'une opposition à Emmanuel Macron, arrivé trop tard pour ouvrir une parenthèse « thatchérienne » à la française, mais de proposer une alternative crédible à la hauteur des enjeux actuels.

(*) Romaric Godin « La guerre sociale en France », éditions La Découverte, 248 pages, 18 euros.

 ________

(1) Signalons l'important travail réalisé par l'Institut Coppet et ses infatigables animateurs, Damien Theillier et Benoît Malbranque, pour remettre à disposition des internautes l'ensemble des textes de cette tradition libérale française.

(2) Jean-François Lyotard « La conditions postmoderne », éditions de Minuit, 1979.

(3) Sur les conséquences politiques de l'inflation de la « déconstruction », voir Renaud Garcia « Le désert de la critique », éditions de L'Echappée.

Robert Jules

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Commentaires 31
à écrit le 13/01/2020 à 13:08
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Macron c'est le néolibéralisme ! Après le fait qu'ils ne soient pas capable d'assumer, disons que c'est le niveau minable des élites politiques qui ensuite t'expliquerons qu'ils ne sont responsables de rien ! Si il y a bien un néolibéralisme c'...

à écrit le 13/01/2020 à 11:32
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L’avenir ? Ce qui est sûr c’est qu’ils ont réussi à faire «  muter «  tous les négatifs en France et en Allemagne , le nouveau moyen orient du monde ...

à écrit le 13/01/2020 à 9:40
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Donc, les seules choses sûres que l'on peut constater c'est que la part travail/finance c'est inversée, que les riches sont de plus en plus riches, que l'équilibre s'est rompu sur la distribution des richesses et que cela a pour conséquence que le ti...

à écrit le 13/01/2020 à 8:35
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Contitué d'un agglomérat de personnages incompatibles en désérance politique, le macronisme a t il une colonne vertébrale ?

à écrit le 12/01/2020 à 12:01
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vos "isme", c'est du rétro! concept creux pour coupeur de cheveux en huit!

à écrit le 12/01/2020 à 8:13
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question 2 : le macronisme est-il dictato compatible ? On peut se le demander ! et c'est sur que mensonge (classique chez un politique ! ) et narcissisme n'ont jamais fait de chef d'état trés éclairé ..........

à écrit le 12/01/2020 à 1:01
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Poser la question, c'est y répondre Le Macronisme, c'est du Néolibéralisme.

à écrit le 11/01/2020 à 21:20
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"Le macronisme..." , mais ça n'existe pas. Ça s'appelle le socialisme, c'est pourtant simple. En clair : turbo étatisme, collectivisme, mondialisme, communautarisme et immigrationnisme, capitalisme de connivence. Rien de nouveau.

à écrit le 11/01/2020 à 15:03
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La véritable source des ennuis de la Macronie est assez classique : elle s'appelle Mensonge. Quand Macron promet de ne pas toucher au 90 km/h pendant la campagne et qu'il rompt cette promesse, cela déclenche la crise des Gilets jaunes. Quand il pr...

à écrit le 11/01/2020 à 14:46
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Avec de fausses prémisses, le marxisme en fond de casserole, et la situation française sans référence à ses compétiteurs, l'auteur s'égare joyeusement dans les méandres de ses croyances. Or comme disait Max Weber, "la croyance est un acte irrationne...

le 12/01/2020 à 8:14
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Belle analyse : vous travaillez pour quel journal ?

à écrit le 11/01/2020 à 12:28
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clairement, macron à 50 ans de retard..... la tatchérisme..... a aboutit au brexit..... et le reaganisme à trump..... ça pose légitimement le droit à se poser,de réelles questions..... accessoirement, on nous explique que la ralentissement mondial ...

à écrit le 11/01/2020 à 12:26
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Le néolibéralisme est un nihilisme la preuve étant que l'économie réelle, celle qui a permis aux peuples de se faire de moins en moins la guerre du fait de la prospérité commerciale entre citoyens, s'écroule. Par ailleurs Macron est en total déca...

le 11/01/2020 à 22:57
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Excellente analyse. En effet je pense comme vous que Macron est paramétré pour se planter, que c'était inscrit dans l'histoire dès le début de son quinquennat. Ses pseudo réformes sont à contre-courant de l'évolution du monde actuel. Et cela aura co...

le 12/01/2020 à 1:41
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La France et l’Allemagne ne peuvent ni s’aligner aux Anglais ni au marché financier Américain, faut accepter cette réalité.

le 12/01/2020 à 10:02
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On voit dans son regard qu'il a peur, qu'il voit bien que la majeur partie de la population est contre sa politique néolibérale mais qu'il ne peut pas faire autrement que de foncer tout droit dans le mur sinon ses patrons le puniront. Le pire dan...

à écrit le 11/01/2020 à 11:58
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Les pseudos intellectuels jouent les ventriloques du peuple pour fourguer leurs pitoyables recettes

à écrit le 11/01/2020 à 11:27
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Bonjour, En ce qui concerne la production l’humain moyen est en concurrence directe avec le robot.... Dans les entreprises ,plus besoin d'ouvriers...pour Défendre les intérêts d'une minorité de nantis, plus besoin de soldats nombreux et bien nourris...

le 11/01/2020 à 17:53
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Mdr, personne «  ne choisit «  de n’être encore «  moins d’être né bien «  mort de rire

à écrit le 11/01/2020 à 10:31
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La Macronisme ? Un mouvement dirigé par un homme immature très éloigné de la réalité de la vie et formaté par des écoles pensant détenir la vérité absolue.

à écrit le 11/01/2020 à 1:48
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Une très bonne analyse du livre de Romaric Godin ...

à écrit le 11/01/2020 à 1:22
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Si l'on considère que le néoliberalisme consiste à imposer la suprématie des marchés financiers sur l'économie, comme le marxisme a imposé la suprémacie de la lutte des classes, alors Macron est un Lenine du néoliberalisme, autrement dit un dictateur...

à écrit le 11/01/2020 à 1:02
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Avant de savoir s'il est soluble encore faudrait-il se demander si le "macronisme" existe ?

à écrit le 10/01/2020 à 21:56
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Evidemment, je suis borné: je pensais que le libéralisme (néo ou pas) ne se traduisait surtout pas par des nationalisations, mais...

à écrit le 10/01/2020 à 19:59
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Avec la force , nous ne parvenons à rien surtout si tous les tissus de consolidation ont été détruites par des mensonges de tous bords confondus , les populations se sont réveillées et M. Macron n’est pas le second souffle espéré puisqu il représent...

à écrit le 10/01/2020 à 19:49
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Mettant servilement en œuvre ce qu’exige l’oligarchie euro-atlantiste, Macron était déjà en scène via la « loi Macron » une mise en concurrence qui avait pour effet de précariser toujours plus le peuple français, de même que sont précarisés ...

à écrit le 10/01/2020 à 19:36
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Tant que l'Administration aura accès a des fonctions politiques avec retour dans leur corps d'origine en cas d’échec, le monde semblera bien petit pour les victimes du néolibéralisme!

à écrit le 10/01/2020 à 19:19
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Le néolibéralisme est la connivence économique d'un capitalisme et de l'administration pour l'intérêt de chacun au dépend d'une population! C'est essentiellement une recherche de rente! Le Libéralisme n'est pas une doctrine économique!

à écrit le 10/01/2020 à 19:16
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je passerai sur tous les éléments de langages (dans le texte) qui vous disqualifient en tant que journaliste mais je donne quelques exemples ("plutôt rouge-vif", "discutable et discutée", "se faisant historien") qui me fait penser que vous devriez al...

à écrit le 10/01/2020 à 18:41
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Très bien de votre part de faire suivre le livre de M.Godin, je suis venu à latribune, à l'origine, grâce a ses articles. Je peux pas dire que vous ailliez pris le relais mais je vous pardonne. Je regrette qu'il soit parti car pour lire médiapart,...

le 11/01/2020 à 10:27
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Et suivant votre raisonnement de quoi devrait vivre M. Godin? De publicité? De subventions publiques? Dans les deux cas il serait moins libre que s'il vit de l'argent qu'il gagne en vendant ses articles et ses livres.

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