Durement touché par la crise, l'écosystème de la culture est contraint de se réinventer

ENQUÊTE. Alors que la saison 2020/2021 dévoile ses programmes, le secteur de la culture reste dans une incertitude totale et une profonde inquiétude sur les mois à venir. Au-delà des deux milliards d’euros du plan de relance alloués au secteur, la culture doit-elle se refinancer en profondeur ? Début de réponse avec les acteurs du secteur en région Bourgogne-Franche Comté.
« Le secteur culturel représente sept fois le secteur de l'industrie automobile », soulignait la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, le 31 août dernier. En 2018, il pesait près de 2,3 % du PIB et générait 670.000 emplois dans le pays, soit 2,5% de la population active.
« Le secteur culturel représente sept fois le secteur de l'industrie automobile », soulignait la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, le 31 août dernier. En 2018, il pesait près de 2,3 % du PIB et générait 670.000 emplois dans le pays, soit 2,5% de la population active. (Crédits : Reuters)

« Le secteur culturel représente sept fois le secteur de l'industrie automobile », soulignait la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, le 31 août dernier sur France Culture. Pourtant dans le plan de relance, le premier a reçu deux milliards d'euros, le second huit milliards d'euros... Certes, cette somme est venue compléter les mesures d'urgence - 856 millions d'aides spécifiques, 849 millions pour financer l'année blanche des intermittents, près de 3,3 milliards d'aides transversales à l'instar de l'activité partielle, de l'exonération de charges et des prêt garantis par l'état - déjà mises en place par le gouvernement pour la culture. Mais est-ce suffisant ? Ce secteur représentait en 2018, près de 2,3 % du PIB et générait 670.000 emplois, soit 2,5% de la population active.

« Deux milliards d'euros ont été débloqués. Maintenant, comment les faire parvenir au plus grand nombre ? » C'est la question que se posent actuellement les acteurs du milieu culturel. Ils ont vécu cette crise sanitaire comme un véritable traumatisme. « Dans un moment où la règle doit être l'éloignement, la distance, la protection, tout ce qui fonde l'éthique de notre travail depuis des années est compromis », regrette Benoit Lambert, directeur du Théâtre Dijon Bourgogne (TDB). Ce dernier rappelle que les lieux de spectacles vivants sont aussi des lieux de convivialité où les gens aiment se rencontrer. Pour ce théâtre, qui avait proposé en région 209 représentations en 2019 pour 27.940 spectateurs, mais également 254 représentations en tournée nationale pour 63.684 spectateurs, les artistes et les techniciens ont été payés comme s'ils avaient travaillés. « Grâce aux mesures mises immédiatement en place par l'État : chômage partiel et allègement des cotisations, nous avons pu traverser 2020 sans catastrophe », confie Benoit Lambert. Toutefois, l'annulation de dates entraine la suppression de cachets. 2021 s'annonce plus compliquée pour les intermittents qui n'auront pas déclarés suffisamment d'engagements pour obtenir le fameux sésame : le statut d'intermittent du spectacle qui donne droit à une allocation journalière proportionnelle aux revenus, comprise entre 31,36 euros et 133,27 euros. L'intermittence génère 2,4 milliards d'euros de masse salariale. Elle concerne 272.000 salariés, mais seulement 117.000 d'entre eux. « L'année blanche pour les intermittents est une importante mesure, mais il ne faut pas se leurrer : les gens qui vont se retrouver un an au chômage auront un choc sur leur niveau de vie », souligne Benoit Lambert.

How deep is your usage de  l'art?

Comment garder une dynamique économique dans ce chao relatif ?

« La pandémie de la covid-19 a fait exploser nos possibles. Cet automne, l'épidémie nous condamne à finir dans la brume pandémique. 6 semaines de spectacles et 30 représentations. Aucune de ces représentations n'aura lieu. Le Cirque plume est un grand vaisseau qui s'enfonce dans la nuit dont il restera le souvenir de ses lumières ». Le 18 septembre dernier, le Cirque Plume, connu à travers le monde entier, a annoncé l'annulation de sa « dernière saison », dont les représentations devaient avoir lieu du 14 octobre au 6 décembre 2020, notamment à Arc-et-Senans et Besançon. Un destin tragique qui nous questionne sur le modèle économique de la culture en France. Une étude du ministère de la Culture sur l'impact de la crise du Covid 19, publiée en mai dernier, montre que le spectacle vivant est le secteur le plus impacté en 2020, avec une baisse d'activité de 74% par rapport à 2019.

Loin de l'image du producteur puissant fumant son cigare confortablement installé dans un fauteuil en cuir, Hamid Asseila, directeur de NG Productions à Besançon, s'indigne et ne comprend pas les mesures strictes imposées par l'État : « On nous a empêchés de travailler ! C'est 13 ans d'investissement de ma vie qui partent en fumée ! Sans compter les centaines de milliers d'emplois directs et indirects car c'est toute une économie locale qui est impactée. Les restaurants et bars autour des théâtres souffrent énormément ». Ce dernier a subi 95 % d'annulation de spectacles et de report. « Je pousse un cri d'alarme car à cause de ce climat anxiogène médiatique : les gens n'achètent plus de billets même si leur région est en vert », constate-il. Un climat de peur que dénonce également le chanteur dijonnais Yves Jamait qui fait « des tournées entre des tournées » et qui a réussi à maintenir 70 dates avec de plus petits concerts jusqu'à mai, seulement trois ont été annulés. « Qu'est-ce qu'on peut attendre d'un gouvernement qui du jour au lendemain peut nous changer la couleur d'une région ? Ce maintien est douteux. Je suis allé en Suisse pour un concert et il n'y a pas ce climat de peur. Apparemment, la Covid ne passe pas la frontière, comme le nuage de Tchernobyl... », s'indigne le chanteur en colère.

Yves Jamait, chanteur dijonnais

Du côté de l'Écrin à Talant, la structure (35 spectacles vivants pour 22.000 visiteurs en 2019) a reçu une véritable « douche froide » car elle devait fêter ses un an au lendemain du confinement... « Nous étions encore dans l'euphorie du lancement de la salle ! » se souvient Hortense Bourguignon, directrice de l'Écrin. Financé par la collectivité territoriale, le lieu ne bénéficie pas des aides de l'État, majoritairement destinées au privé. Les spectacles ont été reportés dans la mesure du possible à partir du mois d'octobre. « Les élus ont souhaité soutenir la culture et ne pas annuler les programmations car les budgets étaient déjà engagés », précise Hortense Bourguignon. La nouvelle saison qui débute le 2 octobre s'annonce très dense avec un effet d'engorgement entre les productions du printemps et celles de l'automne programmées sur une même période. Malheureusement, le public n'est pas au rendez-vous... « Nous respectons scrupuleusement les mesures sanitaires mais nous sommes pratiquement en quart de jauge actuellement pour les spectacles », regrette la directrice qui a réussi à maintenir 18 programmations pour 2020. D'autant plus que les annulations augmentent de nouveau suite à une nouvelle directive de l'Agence Régionale de la Santé qui déconseille aux entreprises d'organiser des évènements en grand nombre. Une source de revenus non négligeable qui s'envole pour l'Écrin dont le modèle économique est basé sur un équilibre spectacles/ location de salles aux entreprises. « Cela recasse la dynamique pour les spectacles, alors que nous ne pouvons vendre que la moitié de la billetterie. Pour la partie évènementielle, nous avons également beaucoup perdu : plus de 50% de recettes sur la location de salles, au total c'est 90.000 euros de perte HT ! », confie Hortense Bourguignon. En résumé, c'est un chao relatif dans l'organisation des spectacles pour garder une dynamique économique entre annulation de la saison dernière, reports et incertitude. La crainte du virus auprès de la population et l'annonce d'une nouvelle vague d'ici un mois ne semblent guère encourageantes pour le secteur...

EN ATTENDANT BOJANGLES

Des dysfonctionnements au sein des compagnies

L'étude Covid menée conjointement par ARTIS-le Lab et le réseau Affluences auprès de 14 compagnies diverses a démontré que la mise en place du chômage partiel s'avère compliquée pour des petites structures dont les compétences de gestion sont limitées.

Sur les 120 festivals annulés cet été, seulement deux ont demandé le chômage partiel pour leurs intermittents. Par ailleurs, ces dernières estiment ne pas avoir les moyens nécessaires en termes de trésorerie pour avancer les salaires. « On peut supposer un double effet de dramatisation et de problème administratif. Le chômage partiel est remboursé assez vite, le statut d'intermittent bénéficierait d'une année blanche et des dispositifs facilitant le versement de subvention doivent permettre de tenir la trésorerie à flot. En revanche, il est certain que le manque général de structuration des compagnies sur le plan administratif pose des problèmes de réalisation des démarches qui peuvent s'avérer assez techniques », commente Stephan Hernandez, directeur d'Artis-Le Lab, une structure intermédiaire régionale financée par le ministère de la Culture et la région.

Le report ou l'annulation de dates entraine un trou financier sur le fonctionnement des compagnies. « Dans un contrat de diffusion, une part est consacrée au fonctionnement de la compagnie (salaires des fonctions support et de production, charges fixes) et vient en face de dépenses d'investissements (production, lieu de travail etc.). Ici, on peut redouter un effet collatéral de réduction des fonctions non artistiques ou de fragilisation d'outils de travail », explique-t-il. Les dates en saison et les festivals n'ayant pas lieu, c'est autant de fenêtres de visibilité́ des spectacles qui disparaissent. Les spectacles voient donc leur possibilité́ de continuer à être programmés fortement réduite alors qu'il y aura sans doute un effet « embouteillage » dans la saison à venir.

Premier effet : cela pourra diminuer la durée de vie des spectacles et les recettes prévues sur l'amortissement d'une production seront diminuées d'autant. Cela affaiblirait les compagnies aujourd'hui et leur capacité de produire dans l'avenir. Second effet : assez mécaniquement, le nombre de promesses de diffusion pourrait diminuer. Certains critères de financements publics étant basés sur le nombre de diffusion, un certain nombre de compagnies pourraient avoir des difficultés à remplir les critères demandés.

Refinancer le secteur culturel de manière durable

« Les pouvoirs publics mettent des pansements à droite et à gauche avec l'année blanche mais ils ne traitent pas la maladie en profondeur », constate Stephan Hernandez. De son côté, Benoit Lambert confirme : « Le plan de relance, c'est bien, c'est un « one shot » mais il faut penser à refinancer tout le secteur culturel de manière durable ». Toute la fonction support du spectacle vivant - les intermittents du spectacle - est pour l'instant majoritairement indemnisée, mais les chargés de production, qui font partie des intermittents de l'emploi, ne voient pas la lumière du jour.

Dans une question écrite adressée à la ministre du Travail, le sénateur Pascal Savoldelli attirait l'attention sur la situation économique extrêmement critique que traversent les intermittentes et intermittents de l'emploi depuis la crise du Covid-19 : « Aujourd'hui, les professionnels de l'événementiel, de la restauration, les extras, et plus largement les personnes travaillant dans des secteurs où l'emploi discontinu est la norme, sont les grands oubliés du plan de soutien gouvernemental. Pourtant, les intermittents de l'emploi représentent plus de 2,3 millions de citoyennes et citoyens, dont une grande partie se trouve à présent en fin de droits, alors même qu'il ne leur a pas été possible de travailler en période de confinement. Il ne s'agit pas ici de métiers pouvant s'exercer en télétravail. En outre, le dispositif de chômage partiel, s'il a été bénéfique pour de nombreuses personnes, l'a été principalement pour celles qui bénéficiaient déjà d'une stabilité de l'emploi, ce qui n'est pas le cas dans ce secteur. »

Une offre supérieure à la demande

Sur le marché du spectacle vivant, les offres de spectacles sont plus importantes que la capacité des salles à programmer. Ce qui crée un effet concurrentiel sur les compagnies. « C'est un entonnoir, tout le monde ne peut pas passer. Pour éviter les bouchons, il faut cultiver d'autres terrain », commente Franck Halimi, metteur en scène dijonnais et intermittent du spectacle. Le modèle du spectacle vivant est organisé en système pyramidale, avec en haut de la pyramide les producteurs et responsables de lieux. Un chercheur dijonnais a étudié les pratiques du spectacle vivant et mis en avant la difficulté des directeurs de grandes structures à faire face aux nombreuses sollicitations. « Ils reçoivent jusqu'à 400 mails par jours d'offres de spectacles ! », note Nicolas Aubry, président du réseau Affluences. Dès lors, comment faire des choix justes ? Les relations entre acheteurs et vendeurs de spectacles sont devenues très tendues. « Le confinement nous a permis de réfléchir à notre manière de travailler. Les relations avec les producteurs sont un vrai point de frottement. Une barrière s'est créée entre les artistes et les gens qui ont le pouvoir de nous faire travailler », constate Elisabeth Barbazin, intermittente au Collectif 7'à Dijon. Alors que la communication entre compagnies et structures de diffusion, production, médiation est aujourd'hui réduite - ce qui accentue les effets d'isolement - une initiative de l'association Affluences et d'ARTIS-le lab permet justement aux producteurs de venir regarder des spectacles avant de les sélectionner. Deux journées de présentation sont organisées par an avec une dizaine de compagnies par jour qui peuvent montrer leur création. « Nous avons décidé de maintenir ce temps de vitrine même si les candidats sont moins nombreux cette année », confie Nicolas Aubry. Cela permettra à une trentaine de programmateurs de regarder une dizaine de projets.

Pour Stephan Hernandez, il faut réexaminer l'ensemble du circuit de production et de diffusion dans ses mécanismes économiques et vérifier qu'il répond à notre stratégie culturelle pour la population. « Quand un système est arcbouté sur un système pyramidal et basé sur des financements publics, c'est compliqué de trouver un équilibre. Le système mis en place ressemble au modèle économique de l'arsenal :  on finance (en partie) la production d'un côté et d'un autre côté on finance la diffusion, c'est-à-dire la coproduction et l'achat. Cela créé des cercles fermés entre production et diffusion de spectacle. Il est très compliqué d'y entrer, le nombre de places est limité ». Cela pose par exemple, la question de la diversité des propositions artistiques, la diversité des porteurs de projets qui peuvent entrer dans un système fermé et au fonctionnement pyramidal.

Des spectacles hors les murs

De nouvelles initiatives émergent pour continuer à faire vivre la culture dans un pays qui a crument besoin d'oxygène. « Puisque le public ne vient plus au spectacle, c'est le spectacle qui viendra à lui ! », suggère Hortense Bourguignon. En réflexion, avec la mairie de Talant, des spectacles hors les murs, dans les quartiers devraient voir le jour pour que la culture continue d'éclairer les esprits. « Ce qui nous sauvera, c'est notre créativité et notre innovation ! », assure Franck Halimi. L'artiste - qui fait partie des privilégiés à bénéficier de la fameuse année blanche et des indemnités chômage - n'a pas mis tous ses œufs dans le même panier. En ce moment, c'est le milieu social qui lui permet de travailler avec d'autres artistes de son association Label Épique. Avec le concours du Secours Populaire, les intermittents du spectacle interviennent à travers des concerts et des ateliers, lors du festival « Dedans Dehors » à Nœux-les Mines, dans le Pas-de-Calais, organisé par une compagnie parisienne « Libre d'Esprit ». Comme son nom l'indique, l'évènement propose des animations dans la rue pour aller au-devant des publics éloignés des arts et culture.

Franck Halimi, militant à la Coordination des Intermittents et Précaires (CIP) de Bourgogne

Diversifier les sources de financements

Pour Franck Halimi, également militant à la Coordination des Intermittents et Précaires (CIP) de Bourgogne, « il faut faire l'art-révolution ! Outre l'innovation, ce qui nous sauvera c'est notre capacité à mutualiser et à créer des passerelles avec des secteurs d'activités dont nous ne sommes a priori pas en contact : l'école, la pédagogie, le social, l'environnement. En travaillant avec eux, nous leur permettons de faire passer des messages de mieux vivre ensemble, et nous, nous pouvons prendre d'autres places sur notre territoire concurrentiel. »

Le spectacle vivant opère sa transition écologique

Désormais, le fameux « consommer local » s'applique aussi au spectacle vivant. On le sait moins mais c'est un secteur qui consomme beaucoup d'énergie. « Lorsqu'on produit un spectacle, l'empreinte carbone est importante au regard du nombre de personnes impliquées. Il faut prendre en compte le coût des techniciens, les déplacements des comédiens, les costumes, le son et la lumière, etc. », explique Simon Lépine, responsable communication à l'Association Bourguignonne Culturelle (ABC). Cette dernière a décidé de mutualiser les accueils de compagnies avec d'autres lieux d'accueil afin de réduire l'empreinte écologique du secteur, tout en optimisant les dépenses. Par ailleurs, une transition est en train de s'opérer avec également des initiatives portées par des artistes de façon indépendante. « La plupart des artistes concernés ont moins de 35 ans, émigrent avec des compagnies ou des artistes issus de grandes métropoles et s'installent en milieu rural pour créer leur propre festival ou espace théâtral en ayant cette logique de proximité avec la population », constate Stephan Hernandez. En l'espace de cinq ans, nous sommes passés de 12 à 15 « lieux artistiques de territoire », à presque 70 dans toute la région. Tout cela avec une recherche de qualité artistique indéniable.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 6
à écrit le 02/10/2020 à 7:52
Signaler
Le numérique a été plus utile pendant le confinement que "la culture". Il serait temps que la France passe enfin au XXIème siècle car nous sommes totalement dépendant des technologies numériques étrangères. Ce que la culture rapportait avant est dépa...

à écrit le 02/10/2020 à 7:04
Signaler
On demande une chose aux activités culturelles elles sont devenues des activités économiques, elles doivent être considérées comme des entreprises, elles ne doivent plus dépendre des subventions publiques, leur activité doit leur permettre de vivre

à écrit le 01/10/2020 à 11:36
Signaler
force est de constater que la creativité tout azimut vient plutot des US et ce, sans ministre, sans ministere et surtout sans subvention....

à écrit le 01/10/2020 à 10:52
Signaler
La "Culture"? un melting pot dans lequel sont mélangés jeux du cirque, arts, patrimoine, TV, et autres domaines..Alors, oui, il serait sain de se réinventer, de faire payer ceux qui veulent des "spectacles" à leurs justes coûts.. Les temps, et la cri...

à écrit le 01/10/2020 à 10:42
Signaler
Eco système !!! Parlons nous de ce que l'état finance? ou de la culture? Car l'écco système franchement montre que l'on finance des multinationales comme dans le reste de l'économie, du coup je pense surtout que la logique du transfert des richess...

à écrit le 01/10/2020 à 8:52
Signaler
Je pense que le premier des dangers concernant la culture française c'est sa classe dirigeante visiblement totalement inculte. Ah pour gagner du fric pour eux ils sont là hein, pas de souci mais côté culture cela doit se rapprocher d'une idée que l'o...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.