"Pour 2023, on peut lancer l'ouverture à la concurrence des premières lignes de Transilien", a affirmé Mme Pécresse, en évoquant "les lignes R [gare de Lyon-Montereau et Montargis] et J [gare Saint-Lazare vers le Val-d'Oise et les Yvelines], où on a besoin d'améliorations de services".
"Pour les autres, je souhaite qu'on accélère. La loi LOM a repoussé à 2039 l'ouverture à la concurrence des lignes de la RATP et à 2033 les lignes de RER. C'est trop tardif", selon elle.
"Avancer le processus de dix ans" pour les métros et RER
Ainsi "je lance l'ouverture à la concurrence des bus RATP pour être prête fin 2024" et "pour les métros et RER, je souhaite avancer le processus de dix ans", a-t-elle précisé, affirmant que "l'objectif, c'est que tout le réseau puisse être ouvert à la concurrence à l'horizon 2030".
Dans ce schéma Île-de-France Mobilités, l'autorité publique organisatrice des transports, "deviendrait le coordinateur des transports dans la région".
"L'ouverture à la concurrence n'est pas la privatisation. Les lignes pourraient toujours être exploitées par la SNCF ou la RATP, mais elles seraient forcées d'améliorer leur offre pour être compétitives face à d'autres opérateurs, publics ou privés", a assuré Mme Pécresse.
Mercredi lors du conseil d'Île-de-France Mobilités "nous mettrons à l'étude l'ouverture à la concurrence des lignes de train SNCF, pour voir lesquelles pourront être ouvertes à la concurrence le plus vite possible", a-t-elle assuré.
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