Ratés du nouveau Vélib' : les abonnés remboursés de janvier à mai

Le service de vélo en libre-partage Vélib', dont le déploiement est très en retard, sera remboursé à ses abonnés pour les mois allant de janvier à mai, a annoncé vendredi le syndicat gestionnaire Autolib' Vélib' Métropole.
(Crédits : GONZALO FUENTES)

Le service de vélo en libre-partage Vélib', dont le déploiement est très en retard, sera remboursé à ses abonnés pour les mois allant de janvier à mai, a annoncé vendredi le syndicat gestionnaire Autolib' Vélib' Métropole. Le remboursement a été voté par les élus "au vu du niveau encore important des dysfonctionnements du service", indique un communiqué.

La demande peut être faite sur le site velib-metropole.fr, jusqu'au 31 juillet. Les abonnés seront remboursés avant fin septembre. Ceux ayant déjà effectué une demande de remboursement pour le premier trimestre, votée par le passé, n'ont pas à refaire la démarche.

Le syndicat a par ailleurs annoncé que des "indicateurs de suivi d'avancée du plan" demandé à l'opérateur Smovengo pour sortir de la crise, étaient accessibles et mis à jour quotidiennement sur : https://blog.velib-metropole.fr/blog/2018/05/07/la-situation-velib/.

Le Vélib' du consortium qui prend la suite du groupe JCDecaux, connaît d'importants ratés depuis le début du déploiement du dispositif. Smovengo a d'ailleurs annoncé il y a quelques jours la nomination d'un spécialiste des "opérations complexes", Arnaud Marion.

Le service est également touché par une grève des salariés depuis le 17 avril et une quarantaine d'entre eux ont depuis reçu des convocations pour entretien préalable.

"Il y a toujours la menace d'un licenciement qui plane sur les grévistes, y compris les salariés qui ont repris le travail sous la pression", a expliqué vendredi devant la presse Laurent Degousée, représentant du syndicat SUD Commerce. Les salariés se rendront donc "collectivement aux entretiens, puisqu'on leur reproche tous la même chose : avoir fait grève", dit-il. Une caisse de solidarité a recueilli près de 15.000 euros et chaque gréviste s'est vu remettre un chèque de 400 euros.

Smovengo "doit reprendre le dialogue, suspendre les entretiens préalables de licenciement et engager la médiation", ont insisté les élus communistes parisiens dans un communiqué. Les grévistes dénoncent "des conditions de travail insupportables" et réclament une majoration des jours fériés et du travail de nuit.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 01/06/2018 à 22:43
Signaler
Franchement merci pour cette info, car ce matin sur les infos radio en allant sur Rennes, je n'ai entendu parler que de Zizou, j'étais presque à me convertir au Zizouisme, Cette info mineur à du être occulté par l'essentiel du jour ...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.