Capgemini a mis sur la table 233 millions d'euros pour s'offrir 55% du capital de la société brésilienne CPM Braxis. La première société de services informatiques européenne a annoncé, ce jeudi, avoir conclu un accord avec les actionnaires de CPM Braxis. "Grâce à cette acquisition, Capgemini accroît considérablement sa présence au Brésil, l'un des marchés de services IT au potentiel parmi les plus élevés" a précisé Capgemini.
La valeur d'entreprise de CPM Braxis est estimée à 437 millions d'euros. L'opération sera financée sur la trésorerie nette du groupe a précisé Capgemini et sera effective le mois prochain.
Capgemini qui se définit comme l'un des leaders mondiaux du conseil, des services informatiques et de l'infogérance, précise que cette opération devrait lui permettre de mieux se positionner au Brésil. "Fort d'une clientèle de grandes entreprises brésiliennes et internationales, notamment dans le secteur financier, CPM Braxis prévoit de réaliser un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard de reals (450 millions d'euros) en 2010" assure Capgemini.
Ce dernier estime que le marché brésilien "représente à lui seul 47% du marché des services informatiques en Amérique Latine évalué à 23 milliards de dollars. Soutenu par la très bonne dynamique économique du pays, il connaît depuis cinq ans le plus fort taux de croissance de la région et devrait progresser d'au moins 10% par an jusqu'en 2014".
Paul Hermelin, directeur général du groupe Capgemini, a déclaré, ce jeudi, au cours d'une conférence téléphonique organisée après l'annonce de ce rachat, que la société ne prévoyait pas d'autres opérations de croissance externe "importantes" d'ici à la fin de l'exercice.
Capgemini consolidera CPM Braxis dans ses comptes dès la réalisation de l'opération prévue début octobre. Et dès 2011, l'opération aura, assure la SSII, des effets positifs sur les résultats.
A la Bourse de Paris vers 11 heures, l'action Capgemini prend près de 1,78% à 35,17 euros dans un marché quasiment stable.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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