Etats-Unis : Accenture, dernier groupe en date à vouloir booster ses effectifs

Le groupe américain de services informatiques veut augmenter de 30% ses effectifs dans le pays. Il compte également ouvrir 10 nouveaux "hubs d'innovation".
Accenture veut investir 1,4 milliards dans la formation des salariés.

Accenture se joint au train d'investissements et de créations de postes outre-Atlantique. Le groupe américain de conseil et de services informatiques a annoncé vendredi vouloir créer "15.000 nouveaux emplois hautement qualifiés" aux Etats-Unis d'ici la fin 2020, soit une augmentation de 30% des effectifs dans ce pays, précise son communiqué.

Plus d'un milliard de dollars pour la formation des salariés

Accenture dit parallèlement vouloir ouvrir d'ici la même échéance 10 nouveaux "hubs d'innovation" dans des villes clés du pays, afin de permettre une collaboration plus étroite avec ses clients, et investir 1,4 milliards dans la formation des salariés.

"Aujourd'hui marque un moment clé pour aider les clients d'Accenture à jouer un plus grand rôle dans le programme de croissance et d'innovation de la nation", a commenté la directrice générale du groupe, Julie Sweet, citée dans le communiqué.

Depuis l'élection de Donald Trump à la tête de la première puissance mondiale, les annonces de ce genre se sont multipliées. Le 45e président américain a fait du retour de la production industrielle et de l'emploi dans le pays une de ses priorités. Accenture est ainsi le dernier grand groupe en date à annoncer des investissements et des créations de postes aux Etats-Unis. Le géant automobile General Motors a ainsi déclaré à la mi-janvier vouloir investir un milliard de dollars dans ses usines, emboîtant le pas à Ford, Toyota et Fiat.

La croissance aux Etats-Unis a connu une fin d'année 2016 en décélération, les exportations chutant de 4,3% au 4e trimestre, au plus bas depuis début 2015, associée à une accélération des importations (+8,3%). Pour 2017, la Fed prévoit une expansion modérée de 2,1% tandis que le FMI table sur 2,3% mais ces chiffres ne tiennent pas en compte des éventuelles mesures décidées par Donald Trump. Il faudra attendre encore quelques mois pour savoir si un effet Trump se fait ressentir sur l'économie américaine.

(avec AFP)

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Commentaires 2
à écrit le 20/02/2017 à 9:53
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Il est rare en effet que les financiers suivent ce genre de stratégie il serait bon de savoir quels investisseurs sont derrière cette volonté. Les progressistes étant particulièrement difficiles à trouver dans ce domaine d'activité.

à écrit le 18/02/2017 à 19:20
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Ils échappent à l'impôt en France par le jeu des brand fees et autres royalties ... Il peuvent aisément investir aux USA ... Nos dirigeants, notamment donneurs d'ordres publics, sont suffisamment bêtes pour laisser faire sinon encourager cela ...

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