
Sur son site Internet, entièrement en anglais, la start-up parisienne Pretty Simple Games invite les développeurs, artistes, testeurs et autres graphistes à consulter ses offres d'emploi : «Rejoignez l'équipe qui a fait Criminal Case. »
Ce n'est pas le nom d'une série américaine, mais celui du « deuxième jeu Facebook le plus joué dans le monde», soit 9 millions de joueurs par jour à la fin de 2012. Devant ceux du californien Zynga !
« Nous sommes installés dans la plus belle ville du monde, cool, non ? », fait valoir l'équipe, qui a dédié une rubrique à « la vie à Paris ».
Tout y passe, du Louvre à la gastronomie et aux bons vins : « La ville des amoureux et des artistes » est aussi une capitale moderne et cosmopolite, à la vie nocturne animée et dotée « d'infrastructures formidables et de transports publics efficaces ».
Sans oublier les cinq semaines de congés payés, « un excellent système de santé gratuit », et même les 35 heures.
« Quand vous voulez des fonds, vous en trouvez »
Retournant les clichés en avantages concurrentiels sur le thème de l'équilibre vies professionnelle et personnelle, les fondateurs de Pretty Simple, Bastien Cazenave et Corentin Raux, sont d'ardents défenseurs du « work in France. »
Installés dans le 20e arrondissement, à Belleville, dans le même immeuble que l'incubateur Créanova, ils emploient près de 50 personnes et comptent en embaucher 100 autres dans les deux à trois ans, tout en restant coûte que coûte à Paris.
Ces deux gamers de 35 et 36 ans, au look de geeks assumé, diplômés l'un de Centrale l'autre de Telecom Paris Tech, n'ont pas l'intention d'aller s'installer dans la Silicon Valley.
« On a tout ici à Paris ! Je suis très surpris du discours ambiant sur les difficultés d'entreprendre en France. Si vous avez un projet, vous allez voir un incubateur. Quand vous voulez lever des fonds à Paris, vous en trouvez » fait valoir Corentin Raux.
Pretty Simple a levé 2,5 millions d'euros en 2011 auprès du fonds français Idinvest (ex-AGF Private Equity), qui avait financé son tour d'amorçage. Ironie de leur success story phénoménale, leur premier jeu sur Facebook, My Shops, est la coqueluche des ménagères américaines !
Trois ans après sa création, Pretty Simple devrait réaliser un chiffre d'affaires « très nettement supérieur à 10 millions d'euros » cette année, contre 1,1 million en 2011, uniquement en micro-transactions sur le réseau social.
« On n'a jamais vu une start-up en France à la croissance aussi rapide, c'est plus que Kelkoo, Criteo ou Dailymotion », s'enflamme Julien Codorniou, le directeur des partenariats en Europe chez Facebook.
Rentable, avec des marges de plus de 60 %, la jeune société va devoir payer cette année un IS à taux plein, « ce qui n'est pas forcément adapté quand on est en phase d'investissement », concède Corentin Raux, mais cela fait partie de ce système « formidable ».
Tous mes respects à ces entrepreneurs qui vont par dela les diffificultés et les mauvaises langues qui n'ont pas les c.... de se lancer.
Chapeau bas.
PS: Je reconnais bien là, la culture Francaise et son ramassis de jaloux et d'envieux.
Pour tous les donneurs de leçons fatigués de notre triste pays, il existe un myriade de pays sans impôts, sans droits du travail avec des présidents charismatiques comme le Kazakhstan, l'Azerbaïdjan et autres. N'hésitez pas à porter haut nos couleurs dans ces pays, ils vous attendent !!!!
PS : gaffe aux petites natures, y a pas de sécu la bas !!!
Le problème n'est pas l'excès d'esprit critique, mais l'incroyable stupidité d'une partie des électeur de la droite actuelle...
Avoir réussi à mettre aussi vite à genoux le pays, après avoir dilapidé l'héritage du Général de Gaulle grâce à 10 ans de Sarko-Chiraquisme et réussir à venir après hurler à la gabegie et à l'incompétence sans avoir le rouge aux joues, ce n'est même plus de la mauvaise foi, c'est tout simplement de la bêtise profonde...
Allez, vivement un retour des Gaullistes, les vrais, ceux avec du poil aux pattes, un cerveau et sans rolex, s'il vous plait.
Ce que vous dites est vrai, mais vous oubliez l'essentiel :
7 ans de Giscardie + 14 ans de Mitterrandie + 2 ans de Hollandie, tout ce beau monde a vécu et continue a vivre sur les largesse de cette belle monarchie qu'est la France!
C'est pour quand la révolution??
En outre, si ce que prédit @lechuck devait arriver, ils n’auraient absolument aucun soucis pour licencier. Cela s’appellerait un licenciement économique. Je connais bien…
Et visiblement, ces jeunes entrepreneurs sont moins idiots que vous puisque eux ne parlent absolument pas de vos freins à l’embauche imaginaires et envisagent de recruter bien plus de personnes.