Plus de 400 participants à Lille au Retail Digital Day

Placée sous le thème de l'accélération, la 4e édition de la manifestation organisée par Capgemini sur le commerce digital, en partenariat avec "La Tribune", a souligné l'engouement des enseignes de distribution et de ses prestataires pour l'omnicanal. Tous y voient un levier de croissance pour leur business grâce à de nouvelles expériences clients.
Plus de 400 personnes ont répondu présents à l'invitation de Capgemini. Trois fois plus que l'année passée.

« Il existe à Lille un écosystème favorable à l'innovation dans le retail. On ne le trouve nul par ailleurs en France avec une telle concentration d'acteurs impliqués dans l'avenir du commerce digital. Parce qu'ils ont été en retard dans le e-commerce, les grandes enseignes de la distribution issues de ce territoire accélèrent leur développement dans toutes les solutions susceptibles d'améliorer l'expérience client via le traitement des données numériques ». Pour Matthieu Chouard, directeur général de RichRelevance sur la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique, le Retail Digital Day était une occasion à ne pas manquer. La société californienne, éditeur de solutions de personnalisation omnicanale, faisait partie des 21 partenaires de Capgemini à avoir pris un stand dans l'atrium d'Euratechnologies réservé à cette manifestation durant toute la journée du jeudi 5 novembre.

A Lille, Capgemini conçoit et développe des solutions numériques sur mesure pour les leaders de la grande distribution. Il dispose à Euratechnologies d'un Lab'Innovation où il crée pour ses clients de nouveaux usages. C'est là que se trouve le baricentre mondial de son activité Retail. Depuis quatre ans, il y organise une rencontre annuelle dédiée au commerce. Pour sa 4ème édition, cette rencontre dont La Tribune était partenaire, avait le thème de « l'accélération » comme fil conducteur.

La vitesse fera la différence

Nicolas de Taeye, Vice Président Digital & Retail de Capgemini, s'en explique. « C'est la vitesse qui fera la différence entre les retailers. Ils doivent faire preuve d'agilité et de rapidité pour lancer et expérimenter les premiers de nouveaux concepts de vente. Nous sommes là pour les aider. A travers les témoignages sur lesquels nous avons communiqué aujourd'hui, nous apparaissons auprès de nos clients et de nos partenaires sous un nouveau jour. Ils ne voient plus Capgemini comme une grosses SSII traitant de gros projets. « Vous êtes un cabinet digital capable de nous aider à accélérer notre mutation dans la relation client », me disent-ils ».

Plus de 400 personnes ont répondu présents à l'invitation de Capgemini. Trois fois plus que l'année passée. Pour la prochaine édition, Nicolas de Taeye veut donner à cet événement une dimension internationale en y faisant participer des partenaires et clients anglais. « Nous allons attirer Londres à Lille en s'appuyant sur notre puissance de frappe internationale et notre savoir faire dans le commerce connecté », lance-t-il.

Stratégie mobile au service du parcours d'achat, transformation de l'expérience client à travers les différents canaux digitaux, personnalisation omnicanale, utilisation du Big Data et des réseaux sociaux, supply chain prédictive, ... la plupart des approches actuellement en test pour inventer le commerce du futur étaient abordées lors de cette journée. Les salles étaient pleines et attentives.

L'auditorium a fait salle comble lors de la présentation d'une étude menée par CCM Benchmark sur l'évolution des comportements d'achat et de l'engagement client en ligne. Il en ressort que la transformation multicanale est au cœur de la refonte du modèle de distribution. Le monde du retail et celui du e-commerce n'en feront bientôt plus qu'un. Maxime Baumard, directeur marketing d'Iadvize, en est lui aussi persuadé. Née il y a cinq ans à Nantes, son entreprise compte déjà 120 salariés et vient de lever 14 millions d'euros. Elle propose des solutions pour assister les internautes en difficulté en les dirigeant vers des vidéos, des tchats ou des appels téléphoniques. « Capgemini, via sa filiale Prosodie, a été le premier partenaire à nous faire confiance. Et il est encore aujourd'hui, notre premier apporteur d'affaire », indique Maxime Baumard.

Pour créer de la valeur chez ses clients, Capgemini a compris l'intérêt de travailler en partenariat avec les startups. Et il ne s'en prive pas. Cédric Poncelet, ingénieur commercial chez Capgemini s'en explique : « les startups nous apportent de nouvelles solutions. Grâce à leur agilité, elles s'adaptent très vite. De notre côté, nous leur apportons l'industrialisation des processus de développement informatique, nous les aidons à pénétrer les grands comptes et les accompagnons sur le volet juridique. Pour l'instant nous travaillons avec seulement six startups mais j'en ai une cinquantaine dans mon « portefeuille » qui pourraient nous intéresser ».

L'implantation des équipes de Capgemini dans les locaux d'Euratechnologies à proximité immédiate des nombreuses stratups de cet écosystème lillois du numérique aide. Mais sans la volonté de cette grosse entreprise d'aller au devant des petites structures, les échanges auraient sans aucun doute été bien moins fructueux. Il fallait s'intéresser à ce qui se passe aux autres étages. « Avoir de la curiosité. D'ailleurs, je rêve de devenir « Chef of curiosity » », lance Cédric Poncelet. En plus d'être un « cabinet digital », Capgemini serait alors aussi un « cabinet des curiosités » riche de découvertes au service du commerce de demain.

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