En quelques années à peine, Drivy est devenue l'une des illustrations de l'économie de partage entre particuliers. En donnant la possibilité aux particuliers de louer une voiture sur Internet, la start-up dispose aujourd'hui d'un parc de 26.000 voitures et de 500.000 membres en France et en Allemagne. Pas question pour autant de s'arrêter là. En avril dernier, Drivy ne s'est pas contenté de racheter Buzzcar. La start-up a aussi levé 8 millions d'euros pour développer son activité auprès du fonds Ecotechnologies de BPI France et de Via ID. A ce jour, l'entreprise affirme détenir 1% du marché total de la location de voitures en France.
Une histoire de voisins à l'origine de ce succès
L'histoire est née il y a tout juste 5 ans. Le fondateur, Paulin Dementhon habite Marseille. Dans sa rue, trois familles partagent la même voiture et ses frais. Ce diplômé d'HEC a alors l'idée de développer ce concept par un service en ligne permettant de louer ou de mettre en location sa voiture. Dans le même temps, Livop lance un système de location de voitures en France avec une technologie innovante. Créée par Kieran Connolly, l'entreprise totalise 6.000 membres et 1.000 voitures qui s'ajoutent désormais aux 500.000 membres dans l'Hexagone et 26.000 voitures dont dispose Drivy en France et en Allemagne, à Berlin depuis novembre 2014.
Un partage ... des méthodes
Paulin Dementhon compte bien s'inspirer des méthodes de son ex-concurrent "pour optimiser la flexibilité des locations", précise l'entreprise. Il a ainsi recruté Kieran Connolly, le fondateur de Livop comme directeur des opérations.
"Sa connaissance du secteur en fait un atout pour aider Drivy à améliorer son service", note le communiqué de l'entreprise.
Drivy souhaite notamment reprendre la méthode de location en self-service par boîtiers initiée par Livop. Installés dans les véhicules, ils permettent via un smartphone d'ouvrir les voitures, qu'on peut louer pour une heure ou quelques semaines.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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