Ericsson en croissance mais freiné par le manque de composants

Le bénéfice d'exploitation hors co-entreprises d'Ericsson est ressorti à 6,2 milliards de couronnes (668 millions d'euros), sur le troisième trimestre contre 5,5 milliards il y a un an.

Ericsson, premier équipementier mondial pour réseaux mobiles, a fait état vendredi de résultats supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre, tout en précisant que son chiffre d'affaires avait été affecté par une pénurie de composants.
 

Dans son ensemble, l'environnement n'est guère porteur pour les équipementiers télécoms, les opérateurs restant pour l'instant surtout préoccupés par la compression des coûts. Et, à ce jour, la forte hausse du trafic des données induite par le succès des smartphones ne s'est pas encore traduite par un encombrement des réseaux, ce qui constitue une autre raison pour les opérateurs de ne pas investir, pour l'instant, dans de nouveaux équipements.
 

A ces facteurs, s'ajoute une pénurie des composants qui, selon Ericsson, a amputé le chiffre d'affaires du troisième trimestre de deux à trois milliards de couronnes ainsi qu'un renchérissement de la devise suédoise.
 

Le bénéfice d'exploitation hors co-entreprises d'Ericsson est ressorti à 6,2 milliards de couronnes (668 millions d'euros), sur le troisième trimestre contre 5,5 milliards il y a un an et un consensus des analystes interrogés par Reuters de 5,5 milliards également. "L'amélioration d'une année sur l'autre est l'effet à la fois d'un meilleur mix, avec une plus grande proportion d'amélioration et de développement des réseaux, et des effets positifs des mesures de réduction des coûts", a déclaré Ericsson dans un communiqué.
 

Le chiffre d'affaires du groupe suédois, qui estime que 40% environ des appels passés sur téléphones portables à travers le monde transitent par ses réseaux, s'est établi à 47,5 milliards de couronnes contre un consensus de 48,5 milliards.
Nokia Siemens Network, un des concurrents d'Ericsson, a annoncé jeudi une perte opérationnelle de 116 millions d'euros sur le troisième trimestre, tout en faisant état d'une progression de 7% de son chiffre d'affaires sur la période. La co-entreprise entre Nokia et Siemens a égalemen dit tabler sur une stabilité du marché des infrastructures fixes et mobiles.

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