Tout comme le premier fabricant mondial de téléphones mobiles Nokia, et plus particulièrement Nokia Siemens, Ericsson, leader mondial des équipements télécoms pour réseaux mobiles affiche un premier trimestre difficile et inférieur aux attentes.
Son bénéfice net, de 1,3 milliard de couronnes suédoises (135 millions d'euros), chute de 30% sur un an. Le bénéfice d'exploitation (hors coentreprises et coûts de restructuration) ressort à 4,5 milliards de couronnes suédoises (468 millions d'euros). Or, le consensus Reuters visait 4,8 milliards.
Quant aux ventes, elles reculent de 9% sur un an à 45,1 milliards de couronnes (4,7 milliards d'euros) ratant également les prévisions des analystes qui tablaient plutôt sur 48,4 milliards. Avec 14% de baisse de son chiffre d 'affaires, la branche réseaux d'Ericsson, coeur des activités du groupe, illustre la frilosité du marché.
"Les conditions du marché que nous avons connues en 2009 ont persisté au premier trimestre, avec des politiques d'investissements mitigées à travers les régions et les différents marchés", a déclaré Hans Vestberg, directeur général d'Ericsson, dans un communiqué.
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