BlackBerry "est là pour rester". Voici ce qu'a assuré lundi John Chen le président par intérim du fabricant canadien de smartphones en difficulté, rejetant en bloc l'hypothèse de sa disparition. Selon lui, les rumeurs d'une "mort" prochaine du groupe sont "grandement exagérées", a-t-il écrit dans une lettre ouverte publiée sur le blog de l'entreprise. Et d'assurer:
"Nous nous portons très bien, merci!
70 millions d'abonnés dans le monde
Pour rappel, le pionnier du téléphone intelligent au tournant de l'an 2000 compte encore plus de 70 millions d'abonnés dans le monde. Mais la plupart sont des utilisateurs d'anciens modèles du téléphone canadien. Le lancement en début d'année de nouveaux produits, dotés d'un nouveau système d'exploitation, le BB10, a été un échec commercial.
Fin septembre, le groupe - qui ne s'est jamais remis de l'arrivée de l'iPhone d'Apple à partir de 2007 ou des appareils utilisant le système d'exploitation Android de Google - avait annoncé une perte de près d'un milliard de dollars et le licenciement de 4.500 salariés, soit 40% de son effectif.
BlackBerry n'est plus à vendre
Toutefois, deux mois plus tard, BlackBerry renonçait à se vendre à son premier actionnaire, le financier canadien Fairfax, qui voulait le retirer de la Bourse, et annonçait plutôt un plan de recapitalisation à hauteur d'un milliard de dollars.
Finalement, "nous avons enlevé notre affiche "à vendre" et nous sommes là pour rester", a déclaré le PDG en promettant que le groupe continuerait d'offrir une gamme complète de solutions mobiles.
Il a cependant laissé clairement entendre que BlackBerry souhaitait se recentrer sur ses services aux entreprises grâce à son nouveau système d'exploitation et de messagerie, compatible avec toutes les autres plateformes.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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