Le choix de Christel Heydemann pour prendre les rênes d'Orange ne fait plus de doute. Il reste au conseil d'administration de l'opérateur historique de valider définitivement l'actuelle patronne de Schneider Electric Europe à sa direction générale. Il se réunira vendredi, nous précise une source proche du dossier, confirmant des informations de presse. Plusieurs points restent à régler, et en premier lieu sa rémunération.
Christel Heydemann ne prendra, quoi qu'il en soit, pas ses nouvelles fonctions tout de suite. Selon Le Figaro, elle serait attendue le 1er avril. Sébastien Crozier, le président de la CFE-CGC d'Orange, évoque pour sa part une fourchette comprise entre le 15 mars et le 15 avril. Stéphane Richard, l'actuel PDG du leader français des télécoms, qui a été contraint de rendre son tablier après sa condamnation dans l'affaire Tapie, devait quitter le groupe le 31 janvier au plus tard. Il devrait finalement jouer les prolongation, et rester quelques temps président non exécutif, le temps d'assurer le passage de témoin.
« Une grande opérationnelle »
Pour Sébastien Crozier, le choix de Christel Heydemann apparaît plutôt rassurant. Son passage comme DRH chez l'équipementier télécoms Alcatel, par le passé, constitue visiblement un atout dans une entreprise comme Orange, où la crise des suicides, il y a plus de 10 ans, a constitué un violent traumatisme. « Elle passe pour être une grande opérationnelle », poursuit le président de la CFE-CGC. « En revanche, sur la partie stratégique, c'est un peu l'inconnu », affirme-t-il.
Il restera, ensuite, à adjoindre un président à Christel Heydemann, puisque la dissociation des fonctions entre la direction générale et la présidence a été actée chez Orange. Sur ce front, les jeux restent ouverts.
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