Ultime ( ? ) décision de justice sur la "banqueroute" des sociétés de Bernard Tapie

Le procès devait se tenir en...2005 mais il a été renvoyé à une dizaine de reprises, dans l'attente d'autres décisions de justice connexes sur ces dossiers.

Le tribunal correctionnel de Paris doit se prononcer ce vendredi sur les dernières poursuites engagées contre Bernard Tapie pour "banqueroute". Le 10 février dernier, le ministère public avait requis sa relaxe. L'homme d'affaires et comédien était poursuivi pour avoir continué à renflouer par l'emprunt deux de ses sociétés, Financière et Immobilière Bernard Tapie (FIBT) et Groupe Bernard Tapie (GBT qui coiffait ses biens personnels), en état de cessation de paiement sans perspective de redressement rapide.

Le procès devait se tenir en...2005 mais il a été renvoyé à une dizaine de reprises, dans l'attente d'autres décisions de justice connexes sur ces dossiers. Notamment celle du tribunal de commerce de Paris qui a ordonné le 7 décembre dernier  l'annulation ("révision") de la liquidation de ces deux holdings, FIBT et GBT.

Une décision qui faisait suite à la sentence arbitrale rendue en juillet 2008 dans le litige de la revente d'Adidas qui a vu l'ancien Crédit Lyonnais (dont le passif est géré par le CDR, consortium de réalisation) condamné pour avoir empoché à la place de Bernard Tapie une importante plus-value. Le CDR a été condamné à verser aux liquidateurs de GBT une indemnité de 285 millions d'euros. C'est l'Etat - qui chapeaute la structure publique qu'est le CDR - qui avait finalement décidé de recourir à l'arbitrage plutôt qu'à la justice, une décision qui avait alors fait couler beaucoup d'encre sur la bienveillance supposée de Nicolas Sarkozy à l'égard de Bernard Tapie

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