Le PIB de la France a augmenté de 0,4% au 3ème trimestre

L'Insee table désormais sur une croissance de 1,6% pour l'ensemble de l'année 2010.
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La Banque de France s'attendait à 0,3%. L'Insee a annoncé ce vendredi que, selon sa première estimation, le PIB de la France a augmenté de 0,4% au troisième trimestre 2010, après une hausse de 0,7% au deuxième trimestre. Cette évolution de l'économie française est en ligne avec les attentes du gouvernement. Dans un communiqué, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, "estime que le chiffre de la croissance au 3e trimestre confirme l'entrée dans l'après-crise malgré un tassement du contexte économique international."

Cet été, la croissance a surtout été soutenue par les dépenses des ménages. Elles ont progressé deux fois plus qu'au deuxième trimestre (+0,6% contre +0,3%). L'investissement, a lui nettement ralenti (+0,5% après +0,9%). Une progression des dépenses en équipement bien molle si on la compare à la baisse de 7,9% observée en 2009. De fait, l'acquis de croissance de cet indicateur pour l'ensemble de 2010 reste négatif à hauteur de 1,7%.

L'Insee table désormais sur une croissance de 1,6% en 2010 si le quatrième trimestre est conforme à ses prévisions, à savoir +0,4%. Une performance très légèrement supérieure aux attentes du gouvernement (1,5%).

Sans surprise, la France continue néanmoins à pâtir d'un solde commercial déficitaire. L'Insee souligne qu'au troisième trimestre les importations "restent dynamiques (+4,1% après +3,9%), plus encore que les exportations (+2,5% après +2,6%)". Et l'institut national des statistiques d'ajouter : "Le solde commercial se détériore de nouveau, contribuant pour -0,5 point à la croissance du PIB (après -0,4 point)."

Pour Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, ces statistiques ne remettent pas en cause l'objectif visé en 2011 une croissance annuelle de 2%. Interrogée par l'AFP, la ministre actuellement à Séoul  a déclaré que cette prévision  paraissait "raisonnable", même si le gouvernement se situe "plutôt dans la fourchette haute" des "prévisions internationales" qui "varient de 1,6 à 2,1%". Elle a néanmoins pris la précaution de rappeler  "l'instabilité et la volatilité des monnaies", au centre des discussions du G20 à Séoul, qui sont selon elle "un facteur d'incertitude".

 

 

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