Les grandes entreprises s'engagent dans les quartiers défavorisés

Alstom, Air France, L'Oréal et consorts s'étaient donnés rendez-vous mercredi à Bobigny en banlieue parisienne. Objet de leur rencontre: la signature d'un accord visant à "développer l'emploi" dans les "quartiers populaires".
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Quarante-cinq responsables de grands groupes se sont engagés mercredi à développer leur recrutement dans les quartiers en difficulté, en signant à Bobigny un "engagement national des entreprises pour l'emploi dans les quartiers populaires". Cet accord, signé avec le ministre du Travail Xavier Bertrand et du ministre de la Ville Maurice Leroy et des sociétés comme Alstom, Air France, L'Oréal, Société générale ou Suez environnement, vise à "développer l'emploi" et à "favoriser le lien entre les entreprises et les habitants". Il fait suite à une précédent accord pour "l'insertion professionnelle des jeunes des quartiers", signé en 2008 par 75 entreprises, pour une période de trois ans, afin de proposer quelque 38.000 emplois et 10.000 contrats d'alternance aux jeunes des secteurs défavorisés.

Du contrat aidé au CDI

"Il s'agit de poursuivre la mobilisation", a expliqué Maurice Leroy lors de la signature dans les locaux du Campus des métiers de l'entreprise. "La nouvelle génération d'engagements concernera tous les types de contrats: CDI, CDD, intérim, contrats aidés et alternance", a-t-il ajouté. Selon le ministère de la Ville, environ 22.000 contrats, dont 8.000 CDD et CDI, ont déjà été proposés par 23 des 45 entreprises signataires dans le cadre du nouvel accord. D'autres groupes devraient en outre bientôt signer l'accord, pour porter à une centaine le nombre de signataires.

"Il faut que les entreprises tendent la main aux jeunes", a souligné M. Bertrand, en reconnaissant "des difficultés d'accès au marché de l'emploi". "S'il n'y avait pas tous ces dispositifs, les chiffres du chômage seraient encore plus désastreux", a souligné le ministre de la Ville. En dépit des actions de Pôle Emploi et d'initiatives lancées après les émeutes de l'automne 2005, le taux de chômage reste sensiblement plus élevé dans les quartiers populaires que dans le reste du territoire. D'après une enquête emploi en continu de l'Insee, 20,3% des 15-24 ans vivant en ZUS avaient un emploi en 2010, contre 28,6% des 15-24 ans ne vivant pas en ZUS.

Commentaires 5
à écrit le 02/03/2012 à 10:40
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Ca part d'un bon sentiment pas de critiques,et si on en faisait autant dans nos zônes rurales et les dom-tom qui ont elles aussi leur part de misère. De toute façon la région Parisienne au lieu d'être la locomotive de la France ,en est le wagon de qu...

à écrit le 01/03/2012 à 17:49
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C'est un beau pare feu en pèriode electorale. Un usage régulé est moins démonstratif et se fait au quotidien.

à écrit le 01/03/2012 à 13:42
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Bonjour, vous vous etes sans doute trompé; je pense que vous vouliez dire " du CDI aux contrats aidés" pierre BOURDIEU robert

à écrit le 01/03/2012 à 11:20
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Encore un camouflet pour ne pas traiter les problemes de fond. On se donne bonne conscience en aidant 2-3 pelos de banlieus et on laisse le merdier continue.Comme dans les grandes ecoles,on prend 2-3 pelos defavorises pour se dire,"hey vous voyez l'a...

à écrit le 01/03/2012 à 8:31
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Bien la tribune, depuis une semaine dans vos titres et questions: SARKO, HOLLANDE SARKO, HOLLANDE SARKO, HOLLANDE SARKO, HOLLANDE: SARKO, HOLLANDE SARKO, HOLLANDE SARKO, HOLLANDE SARKO, HOLLANDE

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