"Il n'y aura pas de plan de relance européen supplémentaire", selon Christine Lagarde

Aux Etats-Unis et au FMI, qui souhaitent que les pays touchés par la crise poursuivent leurs efforts budgétaires jusqu'en 2010, la ministre française de l'Economie a indiqué que "la priorité aujourd'hui" était de mettre en œuvre les plans de relance décidés par les Etats européens et non d'en créer de nouveaux. La sortie de crise dépendra également, selon elle, de la capacité des Etats à "rétablir des règles et sanctionner des abus", notamment en obtenant la collaboration des paradis fiscaux.

La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, s'est exprimé dans "les Echos", ce vendredi, sur la demande formulée cette semaine par les Etats-Unis et le FMI à l'Union européenne de prolonger les mesures de relance budgétaires jusqu'en 2010. Le sommet du G20 le 2 avril - qui regroupe les pays du G7 et les principales économies émergentes - et la réunion des ministres des Finances des pays concernées, vendredi 13 et samedi 14 mars, font en effet s'afronter deux gestions différentes de la crise : celle des Etats-Unis et du FMI, qui demandent plus de relance, et celle de l'Union européenne, qui insiste sur la nécessaire réforme du système financier.

Contrairement au FMI et aux Etats-Unis qui ne tablent pas sur une reprise avant 2010, "je suis plutôt de l'avis de Jean-Claude Trichet [ le président de la banque centrale européenne, Ndlr ]. Nous tablons sur une reprise courant 2010", a expliqué la ministre. "Il est un peu inquiétant d'entendre des voix Outre-atlantique dire que l'économie ne repartira certainement pas l'année prochaine. Les Etats-Unis donnent le sentiment qu'ils ne croient pas eux-mêmes à leur plan de relance. A mon avis, le FMI noircit trop le tableau".

"Les efforts européens sont très importants." "Il n'y aura pas de plan de relance européen supplémentaire le 2 avril", a ainsi assuré Christine Lagarde. "La priorité aujourd'hui, c'est de mettre en oeuvre [...] les dépenses sur lesquelles les gouvernements européens ont engagé leur responsabilité."

"Mais il  ne faut pas se faire d'illusions, a aussi indiqué la ministre. La reprise aura la forme d'une tôle ondulée, avec des hauts et des bas." "Pour entrer dans un cercle vertueux, les Etats doivent restaurer la confiance en envoyant des signaux clairs et fermes à la communauté financière et aux citoyens. A savoir que collectivement, nous allons vraiment rétablir des règles et santionner des abus."

Notamment, a précisé Christine Lagarde, "les paradis fiscaux doivent accepter la transmission de données et la levée du secret bancaire". "S'il n'y a pas de volonté de coopérer, nous demanderons à toutes nos banques de communiquer les informations sur leurs transactions avec ces pays. Nous pouvons également dénoncer les conventions bilatérales, fiscales notamment."

"J'ai bon espoir, le contexte international est très favorable au principe de transparence. C'est en outre un sujet auquel le président Obama est sensible", a expliqué la ministre.

 

Le Foreign Office britannique embarrassé
Le quotidien économique  "Financial Times" a révélé ce vendredi que le gouvernement britannique avait établi une liste de onze pays du G20 à courtiser prioritairement dans l'optique du sommet du G20 le 2 avril à Londres. Les pays méritant un "lobbying et un engagement diplomatique intensif" sont les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne, la France, l'Italie, l'Inde, le Brésil, l'Arabie saoudite, la Corée du Sud et l'Afrique du Sud, affirme le quotidien qui s'est procuré un document confidentiel. Les sept autres, considérés comme moins prioritaires, sont la Russie, l'Australie, le Canada, l'Argentine, le Mexique, l'Indonésie et la Turquie. Un porte-parole du Foreign Office a précisé au journal que la liste de onze pays n'était "absolument pas une hiérarchie ferme des Etats les plus importants pour nos relations politiques".

Commentaires 6
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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une fois de plus Christinne est à la bourre, ne comprends toujours rien et va encore s'étonner lorsque les chiffres tomberont comme un couperet... pauvre Lagarde, condamnée à répéter sans cesse les mêmes erreurs... et pauvre pauvre France condamnée à...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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DEHORS MADAME ! ! ! ! ! !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Madame , vous êtes une incompétente.....La seule à manier l'oxymore : une croissance négative ....dites-vous ....c'est comme un coupable innocent , un hétéro gay, un pauvre riche , une chaleur froide , un premier dernier ......vous nous prenez pour d...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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madame neuneu ..tu la vois la crise

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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RDV LE 19 !! ! ! !! ! ! !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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On voit une qualité d'argumentation impressionnante dans ces commentaires. En ce qui concerne les prévisions, la situation aurait été aggravée dans le cadre de la crise de confiance que traverse l'économie si la communication gouvernementale avait ét...

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