Pour Barroso, pas de sortie de crise sans croissance

La crise de la zone euro ne sera pas résolue sans un retour de la croissance, a dit mercredi à Strasbourg le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
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Le renforcement de la convergence budgétaire et fiscale entre les Etats membres, qui doit faire l'objet d'ici le mois de mars d'un nouveau traité, est selon lui un préalable qui ne suffira pas à surmonter le défi posé à l'Union européenne.

"La stabilité est indispensable mais avons aussi besoin de croissance", a-t-il dit devant le Parlement à l'occasion d'un débat sur la nouvelle présidence semestrielle de l'Union assumée par le Danemark.

"De plus en plus, nos partenaires, les investisseurs internationaux, posent la question suivante : quelles sont les perspectives de croissance à moyen et à long terme pour l'Europe", a-t-il insisté.

Cette croissance viendra "surtout des réformes structurelles", a ajouté José Manuel Barroso, rappelant que, si la Commission européenne le disait depuis longtemps, "l'action des Etats membres (avait) été inégale et souvent insuffisante".

"Il faut élargir le marché intérieur, investir dans les projets innovants", mais aussi mettre en place "des marchés plus flexibles, plus compétitifs et un meilleur accès aux financements pour le PME", a-t-il énuméré.

L'ancien Premier ministre portugais a rappelé qu'il y avait en Europe 33 millions de chômeurs et 23 millions de PME.

"Si nous créons les conditions pour que chaque PME crée en moyenne un emploi, nous aurons trouvé le moyen de régler la question du chômage", a-t-il prédit.

Commentaires 4
à écrit le 20/01/2012 à 10:58
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On attendrait d'abord une autocritique de la Commission sur l'échec total de la prétendue "stratégie de Lisbonne" qui devait faire de l'Europe la région la plus compétitive du monde. Mais non... "La croissance viendra des réformes structurelles" s...

à écrit le 19/01/2012 à 9:14
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L'ancien premier ministre Portugais vu la brillante situation dans laquelle se trouve le Portugal pourrait avoir la decence de se faire oublier et ne pas donner de conseils aux autres.

à écrit le 18/01/2012 à 15:54
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Mon dieu, quelle réflexion étayée de toous ces experts

à écrit le 18/01/2012 à 13:11
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Si le renforcement de la convergence budgétaire et fiscale entre les États membres, qui doit faire l'objet d'ici le mois de mars d'un nouveau traité, est un préalable qui ne suffira pas à surmonter le défi posé à l'Union européenne, pourquoi ne pas i...

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