En France, Mylan espère rester numéro un

Mylan se porte bien en France. L'américain, présent en Europe depuis le rachat en 2007 des activités génériques de l'allemand Merck KGaA, veut conserver sa place de numéro un dans l'hexagone. L'an dernier, il a enregistré un chiffre d'affaires de 754 millions d'euros, en hausse de 15 %. En officines, sa part de marché a atteint 29,7 %, loin devant le numéro deux, Biogaran (22,2 % du marché). « Nous avons su présenter très tôt une large gamme de molécules et avons développé un modèle de distribution large, qui inclut officines, groupements et grossistes » explique Didier Barret, président de Mylan Europe. Pour 2010, le groupe compte sur l'arrivée à échéance de huit blockbusters pour poursuivre sa croissance. « Le marché étant de plus en plus exigeant, il s'agira davantage de maintenir notre part de marché que de la développer » concède cependant Didier Barret, sans donner d'objectif chiffré. Le secteur des génériques, plus encore que celui des médicaments de marque, est le théâtre d'une concurrence féroce.le taux de substitutionEn témoigne le cas du Plavix de Sanofi-Aventis, dont la molécule, le clopidogrel, est génériquée depuis octobre 2009 en France. Didier Barret déplore les « freins en terme d'approche médicale » qu'il y rencontre. «  Le taux de substitution [part des génériques dans les ventes totales du médicament] sur le clopidogrel est de 60 à 65 % actuellement, soit 20 points de moins que pour l'oméprazole [médicaments Mopral et Zoltum d'Astrazeneca, ndlr], ce qui ne nous semble pas justifié » dit-il. Une position qui semble proche de celle de Teva. Le génériqueur israélien avait saisi en novembre l'Autorité de la concurrence pour abus de position dominante de la part de Sanofi. En substance, il reproche au labo français, qui a commercialisé le premier le clopidogrel via sa filiale générique Winthrop, de dénigrer ses concurrents au motif qu'ils associent le principe actif avec un sel différent de l'original. L'enjeu est de taille. Le Plavix a coûté l'an dernier 535 millions à la Sécurité sociale, son premier poste de dépenses de médicament. Pour 2010, la Sécu espère économiser 200 millions grâce aux génériques de ce produit, avec un objectif de taux de substitution de 75 %. Audrey Tonnelieren 2009, Le groupe américain a enregistré un chiffre d'affaires de 754 millions d'euros. dddd'euros,lfineGeris ia vitatam sil habeffremO
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