
Selon les chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a perdu 102,09 points à 12.927,17 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 30,00 points à 2.970,45 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a reculé de 0,84% (11,59 points) à 1.366,94 points.
Wall Street avait ouvert en nette baisse avant de peu à peu rattraper au fil de la séance une partie du terrain perdu, ce qui a permis à l'indice vedette de la place new-yorkaise de finir sous le seuil des 1%.
La baisse des indices de la Bourse américaine correspond à seulement un tiers du repli des indices européens, ce qui "est supportable", a jugé Gregori Volokhine, stratège chez Meeschaert.
En vertu du vote de dimanche, le deuxième tour de l'élection présidentielle française se disputera le 6 mai entre le socialiste François Hollande, arrivé en tête, et le président sortant UMP Nicolas Sarkozy.
"Les résultats sont accueillis négativement par les marchés financiers qui y voient l'illustration de la perte de soutien pour les mesures d'austérité" décidées pour contrer la crise de la dette, a ainsi expliqué Dick Green, stratège pour le site d'analyse financière Briefing.com.
Le deuxième tour "est vu comme un référendum sur l'austérité", a résumé Chris Low, de FTN Financial.
Rappelant que ces derniers temps, nombre d'investisseurs américains ont dénoncé l'orthodoxie de la rigueur prônée par Paris et Berlin, M. Volokhine a jugé que les marchés étaient "extrêmement ambivalents".
En outre, l'aggravation de la crise politique aux Pays-Bas a fortement pesé. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a annoncé lundi qu'il allait présenter à la reine la démission de son gouvernement de centre-droit, tirant les conséquences de l'échec samedi des négociations sur la réduction du déficit public.
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