Nicolas Sarkozy lance le Fiso et lui alloue 1,5 milliard d'euros

Nicolas Sarkozy a confirmé ce vendredi, devant les partenaires sociaux, que l'Etat financerait le Fonds d'investissement social (Fiso), destiné à la formation et la reconversion professionnelles, à hauteur de 1,5 milliard d'euros.

Le chef de l'Etat a lancé ce vendredi le Fiso, Fonds d'investissement social, annoncé mi-février à l'occasion d'une réunion avec les partenaires sociaux et destiné à la formation et à la reconversion professionnelles. "L'engagement financier de l'Etat est très important puisqu'il se monte à 1,5 milliard d'euros qui n'étaient pas prévus dans la loi de finances initiale", a déclaré Nicolas Sarkozy.

Cette somme se compose de 1,3 milliard d'euros "dégagés dans le cadre des deux collectifs budgétaires", de 150 millions d'euros tirés "du fonds d'expérimentation jeunes" et de 80 millions supplémentaires issus de "crédits du fonds social européen", a-t-il précisé. "L'Etat a pris ses responsabilités, il attend maintenant que les partenaires sociaux prennent les leurs et mobilisent les fonds dont ils disposent dans des proportions équivalentes pour soutenir les politiques d'emploi et de formation professionnelle".

"Nous devons autant que possible éviter les licenciements économiques. Nous devons mettre à profit cette période de crise et de baisse d'activité dans beaucoup d'entreprises pour former les salariés et préparer l'après-crise", a poursuivi le président. Il a par ailleurs confirmé que ce Fonds fonctionnerait "sur la durée de la crise" et serait dirigé par une "cellule de pilotage" qui réunira chaque mois syndicats et patronat autour de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, et du secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez.

Parmi les projets susceptibles d'être financés par le Fiso, le président a cité le "renforcement des actions de formation professionnelle pour les salariés exposés par la crise" et la convention à venir entre l'Etat et l'Unedic "pour mieux indemniser l'activité partielle". Il a également évoqué le financement du "projet d'accord-cadre national dans le secteur du bâtiment et de la construction" ou les secteurs de la vente à distance et de l'agroalimentaire.

Le chef de l'Etat avait annoncé, le 18 février, la création de cet organisme, suggérée par la CFDT, et précisé qu'il serait doté d'une enveloppe de 2,5 à 3 milliards d'euros, financée pour moitié par l'Etat. En arrivant vendredi matin à l'Elysée, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, s'est réjoui de sa mise en place mais a demandé qu'il bénéficie de plus de moyens.

Commentaires 5
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Peut on espérer que le service public encore existant bien que moribond, et encore 1er organisme français de formation certifiante , l'AFPA, soit préservé pour continuer à permettre à tout citoyen de se former, se reconvertir, se perfectionner tout a...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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A choisir je prefere voir des idées comme la creation d'un fond d'investissement social à celui du paquet fiscal, pour une fois que cela vise les travailleurs et non pas les nantis J'insiste sur la nature de ces formations et la categorie de travai...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Réponse à qualif : la vraie question n'est pas service public ou pas, préservation de l'Afpa ou pas, c'est : EFFICACITE. Le fait de vouloir "préserver" indique bien qu'il y a insuffisance du service dans votre esprit, mêeme inconsciemment.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Bonjour, Pour mieux suivre l'actualité de ce "fiso", nous avons crée un portail qui lui est consacré :fiso.fr A suivre de près donc ! Cordialement, F.Eloy [URL="http://wwwfiso.fr"]http://wwwfiso.fr[/URL]

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Bon courage les socialo marksistes !!

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