Luc Chatel, le ministre de l'Éducation nationale et porte-parole du gouvernement, a présenté hier officiellement le plan de prévention qui sera appliqué lors de la rentrée scolaire de septembre. À cette occasion, il a estimé qu'il fallait "éviter deux écueils : la banalisation et la dramatisation " d'une probable épidémie due au virus H1N1. Il a ainsi voulu couper court à la polémique naissante sur l'attitude des pouvoirs publics qui, selon certains, noirciraient trop la situation au risque d'inquiéter inutilement la population.
Les experts estiment pourtant que 20 millions de Français pourraient être touchés par la grippe A dans les semaines à venir, soit dix fois plus que pour une grippe classique.
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