Sophie de Menthon ne sera pas en mesure de briguer la présidence du Medef car elle ne sera officiellement pas membre de l'organisation patronale au moment du dépôt des candidatures.
La présidente d'Ethic avait envoyé un courrier voici une dizaine de jours pour proposer le règlement de toutes ses cotisations en retard afin de régulariser sa situation. Mais le Medef lui a répondu que sa demande ne serait pas examinée avant le 22 juin, date du prochain conseil d'administration. Or la date limite pour se porter candidat à l'élection à la présidence du Medef a été fixée au 1er mai.
Interrogée ce dimanche par le JDD, Sophie de Menthon a donc décidé de jeter l'éponge. "J'aurais pu me battre en justice. Je n'étais pas officiellement radiée du Medef de Paris. Ou j'aurais pu m'inscrie à un autre Medef territorial ou à une fédération. Mais, à l'évidence, on ne veut pas de moi. J'ai déjà joué la chèvre de M. Seguin et don Quichotte. Je n'irais pas plus loin." explique-t-elle.
Laurence Parisot, candidate à sa propre succession, devrait donc ne pas avoir d'adversaire lors du scrutin qui se déroulera le 1er juillet. Le patron de Virgin Mobile France et vice-président de l'Unedic, Geoffroy Roux de Bézieux, a renoncé début avril à se porter candidat. Et Thibault Lanxade a, lui aussi, renoncé après en avoir discuté avec l'actuelle Présidente du Medef.
