La reprise n'est pas seulement palpable dans le timide redémarrage de l'activité. Elle l'est aussi dans le recul du nombre des défaillances. Celles-ci ont chuté, selon l'Insee, de 16,7% entre août et septembre. Confirmant cette statistique, l'Observatoire de la Coface observe 5.322 défaillances en janvier, un chiffre en baisse de 5% sur un an. « Bien qu'en repli, les défaillances restent à un niveau élevé par rapport à l'avant crise, en 2007, où leur nombre était largement inférieur à 5.000 », relativise l'assureur-crédit. Cette baisse de la sinistralité s'accompagne mécaniquement d'un recul de 9,9 % sur janvier 2010 du coût cumulé des défaillances, à 325 millions d'euros en janvier, et à 3,4 milliards sur un an. Mais la prudence reste de mise. Depuis deux mois, l'Observatoire note une augmentation de la part des PME et des grandes entreprises dans ce coût des défaillances, qui représente la somme des encours fournisseurs des entreprises qui ont fait défaut. « L'idée d'un retour à une situation hors crise, envisagée récemment avec la stabilisation de la part des TPE dans le coût des défaillances au niveau de 2007, semble contrariée par l'accentuation en janvier des défaillances des PME et des grandes entreprises », note Jean-Yves Bajon chez Coface Services.
Baisse des défaillances d'entreprise avec la reprise
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HRV
à écrit le 28/02/2011 à 12:28
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C'est une question de mathématiques après la forte progression de l'année 2009 il y mécaniquement un léger reflux en 2010. Si les entreprises qui travaillent à l'international commencent pour certaines à voir le bout du tunnel celle qui vivent de l...
C'est une question de mathématiques après la forte progression de l'année 2009 il y mécaniquement un léger reflux en 2010. Si les entreprises qui travaillent à l'international commencent pour certaines à voir le bout du tunnel celle qui vivent de la consommation nationale risquent malheureusement de souffrir.
Toulouse31
à écrit le 27/02/2011 à 20:42
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Je suis heureux d'apprendre que cela va aller mieux. Depuis le temps que les journalistes l'écrivent ... pour ma part, mon entreprise ne verra pas la fin 2011.
Les défaillances de certains clients laissant des ardoises, l'utilisation abusive de n...
Je suis heureux d'apprendre que cela va aller mieux. Depuis le temps que les journalistes l'écrivent ... pour ma part, mon entreprise ne verra pas la fin 2011.
Les défaillances de certains clients laissant des ardoises, l'utilisation abusive de nos soft sans licence (je/nous suis/sommes éditeur/s de logiciel), le manque d'aide des banques et de support de la région midi-py pour les TPE innovantes et j'en passe ...
Tout ceci me donne parfois envie de me flinguer.
Réponse de Ectoplasme
le 02/03/2011 à 16:28
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N'en faites rien : c'est aussi dans les périodes économiquement difficiles que les plus dynamiques font la différence.
Ectoplasme
à écrit le 27/02/2011 à 14:42
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La reprise est "palpable", notamment pour les discrets magnats propriétaires fonciers qui, tirant profit des faillites, agrandissent leur parc immobilier industriel à bas prix auprès des TC. Il suffit de voir les noms des mêmes sur les panneaux de ve...
La reprise est "palpable", notamment pour les discrets magnats propriétaires fonciers qui, tirant profit des faillites, agrandissent leur parc immobilier industriel à bas prix auprès des TC. Il suffit de voir les noms des mêmes sur les panneaux de vente au fil des routes pour s'en convaincre.
Evidemment, la Coface (et les autres assurances crédits : Sfac, Atradius etc) apprécient en spécialistes ces "performances", basées sur l'opportuniste constitution à bas coût des empires fonciers de demain.
dupognon
à écrit le 27/02/2011 à 12:53
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la consommation va se montrer défaillante avec les hausses prévues sur le gaz, l'électricité et l'essence le pouvoir d'achat des français va encore se rétrécir et donc il va falloir baisser de plus en plus la consommation.C'est tout simple pas de cli...
la consommation va se montrer défaillante avec les hausses prévues sur le gaz, l'électricité et l'essence le pouvoir d'achat des français va encore se rétrécir et donc il va falloir baisser de plus en plus la consommation.C'est tout simple pas de client, pas d'entreprises, donc plus de chomeurs !!
La crise ne fait que commencer n'en doutez pas!
tomason
à écrit le 27/02/2011 à 12:43
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Les pourcentages n'expriment jamais quelque chose de précis, c'est d'ailleurs pour cela qu'on les utilises autant dans les médias.
l'esprit moyen fait des additions avec les pourcentages et va même imaginer qu'une baisse de 10% suivit d'une remontée ...
Les pourcentages n'expriment jamais quelque chose de précis, c'est d'ailleurs pour cela qu'on les utilises autant dans les médias.
l'esprit moyen fait des additions avec les pourcentages et va même imaginer qu'une baisse de 10% suivit d'une remontée de 10% ramène au chiffre au départ.
Bref, s'il y a moins d'entreprise, il est évident que le chiffre exprimant leurs défaillances sera inférieur et on nous présente ça comme une amélioration.
ectoplasme
à écrit le 27/02/2011 à 11:24
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Quelle "reprise" ?
Avec le trou de 2007, il y en a pour une dizaine d'années pour retrouver un équilibre "pour tous".
Arrêtez de parler de reprise stous les trois mois, au moindre changement dans les chiffres collectés par l'Etat.
Rascabrole
à écrit le 27/02/2011 à 11:15
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Bonne nouvelle. Il ne reste plus qu'à remonter. Courage aux entreprises. Ici en Haute-Saône les commandes repartent. Allez la France!
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