
Et si l'on abandonnait un temps notre quotidien économique morose pour une brève excursion dans un futur somme toute très proche, disons une dizaine d'années, en observant de plus près les tendances lourdes qui, aujourd'hui, dessinent un nouveau monde ? De ce voyage dans le temps et l'espace, on ne peut revenir qu'avec une bonne nouvelle ! C'est une très forte croissance - sinon même une hypercroissance - qui s'annonce. Propulsée par deux puissants turboréacteurs. Le premier, c'est celui de la mondialisation ; celui d'une croissance que nous qualifierons de « ricardienne » en référence au grand économiste britannique du début du XIXe siècle, David Ricardo, et à sa « théorie de l'avantage comparatif ». Sous une forme plus moderne, elle explique une croissance tirée par l'optimisation de l'emploi de talents toujours plus nombreux à l'échelle de la planète.
Le second propulseur, c'est l'innovation. C'est là une croissance « schumpeterienne » en référence au grand économiste autrichien du début du XXe siècle, Joseph Schumpeter, et à ses théories sur l'importance de l'innovation et de la « destruction créative ».
La croissance « ricardienne » d'abord. Elle est à l'oeuvre depuis la chute du mur de Berlin avec l'arrivée, dans les circuits du libre-échange mondial, de plusieurs milliards d'hommes ayant acquis les libertés de produire, d'acheter et de vendre. Alors que la mondialisation semblait laisser l'Afrique à l'écart et buter sur un monde arabo-musulman soi-disant hostile au progrès et à l'ouverture, voici que l'Afrique trouve le chemin de la croissance et que le monde arabo-musulman bascule, donnant un nouvel élan à notre croissance « ricardienne ». Certes, tous nos nouveaux malthusiens expliqueront que nous n'aurons jamais assez d'énergie, de matières premières, de nourriture pour supporter une telle croissance. Et qu'au surplus celle-ci menace la survie même de notre planète au travers du réchauffement climatique. Mais, une fois encore, n'en doutons pas, les sombres prévisions malthusiennes seront déjouées comme elles l'ont toujours été dans le passé par le progrès et l'innovation. D'autant qu'une vague de croissance innovatrice sans précédent s'annonce.
La croissance « schumpeterienne » ensuite. Dans les laboratoires de recherche des universités ou des entreprises, dans les cartons des ingénieurs, de fabuleux projets se préparent. Nous sommes au pied d'un Himalaya de progrès scientifiques et techniques et nous n'avons encore grimpé que de quelques mètres.
Après la civilisation rurale et la civilisation industrielle, voici la troisième grande vague de l'histoire de l'humanité, celle de la civilisation ouverte du savoir numérique. Avec, devant nous, l'augmentation faramineuse des puissances de calcul, de la capacité des mémoires, l'extrême miniaturisation des processeurs, l'extension de la connexion des personnes et celle aussi des objets et des machines.
Devant nous aussi, la « robolution », celle des usines (et la « robocalisation »), celle aussi de notre vie quotidienne. Les nanotechnologies qui dessinent de nouveaux matériaux et de nouvelles formes de vie atome par atome. La révolution des nouvelles énergies, celle de l'énergie solaire, des piles à combustible, de la production de « pétrole bleu » à partir d'énergie solaire de phytoplancton et de gaz carbonique...
Devant nous encore, l'exploration par la science des frontières du vivant avec la nouvelle chimie, la biologie synthétique permettant de créer des micro-organismes génétiquement modifiés pour produire carburants ou médicaments. Les neurosciences encore qui nous apprennent à mieux connaître notre cerveau, à mieux l'utiliser, ou le remplir. À le réparer aussi.
Devant nous toujours, les progrès de la génétique. De la médecine prédictive à la médecine moléculaire, de la thérapie génique à la reconstruction réparatrice de l'homme. Avec tous les défis de l'allongement de la vie et les questions éthiques que poseront les manipulations génétiques qui prétendront à l'amélioration de l'espèce humaine elle-même. Voilà qui donne le vertige.
D'autant que ces inventions - et bien d'autres encore que l'on ne saurait imaginer aujourd'hui - commenceront à se croiser et à se fertiliser mutuellement dans la décennie 2020-2030. Une décennie fabuleuse et déjà si proche.
Mais qui dit croissance « schumpeterienne » signifie qu'à côté de ce processus de création existe un processus de destruction des activités dépassées par le progrès. Car l'invention de l'un (le photocopieur) est la ruine de l'autre (le papier carbone).
Or, nous savons que sur le marché politique de nos vieux États providence, les forces du passé savent se faire entendre. Que le coût de l'argent artificiellement bas freine la nécessaire destruction des vieilles activités moins compétitives pour transférer vers d'autres secteurs plus prometteurs le capital et les talents.
Dans le climat frileux et anxiogène de la France d'aujourd'hui, la tendance est forte à protéger le passé par rapport au futur, à favoriser les rentes et à pénaliser les talents. Notre classe politique, toutes tendances confondues, a les yeux de Chimène pour les politiques malthusiennes et keynésiennes. Nous restons le pays de Méline, de Maginot et du principe de précaution, à l'antipode des croissances « ricardienne » et « schumpeterienne ». Si nous avons d'indiscutables atouts, il nous faudra encore une vraie révolution culturelle et politique pour que nous puissions tirer parti de l'hypercroissance du nouveau monde.
L'avenir est à rechercher plutôt du coté de Madmax.
Changer un système agricole, économique, etc... prend du temps, au moins un demi siècle. Or aujourd'hui, on n'a pas le temps de planifier.
Quant aux "talents" et autres ingénieurs, il n'y a qu'à aller à Pole emploi pour les voir...
"Mais, une fois encore, n'en doutons pas, les sombres prévisions malthusiennes seront déjouées comme elles l'ont toujours été dans le passé par le progrès et l'innovation. D'autant qu'une vague de croissance innovatrice sans précédent s'annonce."
C'est un argument (très) optimiste que l'on retrouve souvent chez les libéraux et certains technophiles, mais j'aimerais bien que M. Madelin me donne un exemple où dans le passé, de tels progrès ont permis de surmonter nos problèmes ? sans en créer d'autres irrésolus. On pourrait parler de la révolution "verte" des années cinquante, mais celles-ci a créé des problèmes irrésolus de pollution aux pesticides, très probablement l'apparition de maladies environnementales, l'appauvrissement des sols, frappantes dans certaines parties de la Chine et des Etats-Unis. Peut-être le trou dans la couche d'ozone, qui semble parfois se résorber, sans grande conviction, depuis l'arrêt de l'usage des CFC?).
Il faut noter que ces deux solutions n'étaient pas le fait d'une croissance libre sur un marché libre, mais le fait de décision des Etats et des instances internationales, donc des choix politiques ? plus ou moins judicieux.
Il semble donc que M. Madelin combine à la fois la foi en la technologie et la foi dans le marché, qui sont deux choses différentes. On pourrait avoir la foi en la technologie mais considérer que le marché ne peut pas opérer le choix de la technologie correcte (il y a différents types de technologies qui ont des impacts sociaux, écologiques, etc. différents), puisque ce choix est un choix politique.
On ne peut pas avoir foi dans le marché sans avoir foi dans la technologie. Et on pourrait rejeter à la fois le marché et la technologie. Certaines personnes défendent cette dernière position, mais beaucoup d'écologistes radicaux (dont je suis et auxquels fait sans doute référence M. Madelin par l'expression "les malthusiens") sont technophiles, s'agissant de certaines technologies. Nous ne pensons pas, toutefois, que le marché peut faire surgir et répandre seuls ces bonnes technologies nécessaires par exemple pour améliorer la productivité en agriculture biologique sans passer par un affaiblissement des règles (comme l'a fait l'Europe) ou pour diminuer la consommation énergétique des bâtiments. Elles se répandront peut-être sur un marché qui n'existe pas encore puisqu'il faudrait le faire advenir en l'aidant à advenir par des décisions politiques.
Il semble bien que l'humanité n'ait jamais connu de situations et de problèmes tels ceux qu'on rencontre actuellement où l'humanité modifie des processus physiques à l'échelle globale, où l'extinction des espèces est aussi rapide, et où les terres agricoles diminuent à une telle vitesse en raison de l'urbanisation (on me dira qu'il y a des terres qui se libèrent ailleurs qu'en France, certes), où nous devrons gérer pendant 30 000 ans des déchets nucléaires (il y a 30 000 ans, c'était l'époque de cro-magnon et quelques civilisations ont eu le temps d'apparaître et de disparaître, ce qui fait du problème des déchets un problème social et pas seulement un problème d'innovation ou un problème technologique).
Sinon, si l'on en croit la thèse de Diamond, dans Effondrement, la plupart des civilisations qui se sont trouvées dans notre situation se sont effondrées. Sa thèse est étayée, j'aimerais donc avoir un étayage précis de la thèse adverse. Si vous avez cela sous la main.
Quant à évoquer les OGM, les nanotechnologies, etc. On sait que ce sont très probablement des technologies génératrices de problèmes et qui ne répondent pas aux besoins de l'humanité (sauf certains besoins précis en médecine et certains besoins de profits) : il suffit de constater les problèmes des agriculteurs américains avec l'amarante qui a développé une résistance au Round-Up, rendant inutilisable les OGM et, de fait, les champs. La FAO pense qu'on pourrait nourrir tous les habitants de la planète par l'agriculture biologique : le problème n'est pas technologique, c'est un problème social lié à l'usage des terres, aux guerres qui empêche leur exploitation, au marché qui détruit les agricultures vivrières ou locales au profit d'agriculture d'exportation, etc.
En outre, on aimerait entendre parler d'autres technologies (même s'il faut noter que M. Madelin parle de quelques-unes) : la chimie organique contre la chimie synthétique en agriculture (au sens où l'on utiliserait des molécules synthétisée sur un modèle naturel/ou extraite de produits naturels, au lieu de molécules synthétiques qui n'existent pas dans la nature), un aménagement réfléchi du territoire laissant la possibilité aux autres espèces de prospérer, voire d'évoluer, etc. Il existe différents types de technologies et les choix en faveur d'une technologie ? s'il est possible ? plutôt que d'une autre sont des choix de sociétés, d'environnement, etc. Le marché ne suffira pas à opérer le choix ? sauf peut-être s'il est vraiment libre, comme le souhaiterait M.Madelin, mais c'est sans doute une utopie et une idéologie qui, même si elle est l'exacte inverse du communisme, n'en est pas bonne pour autant. Les sages ont toujours prôné la juste mesure.
En outre, même si M. Madelin évoque certains problèmes éthiques liés à la manipulation de l'homme, il semble qu'il attende l'avènement d'H+ et qu'il ait un vieux fond de transhumanisme. Qu'en est-il ?
Pour conclure, il me semble que M. Madelin est un libéral naïf, comme beaucoup de libéraux qui évoquent cet argument sans jamais offrir d'exemples précis de ce qu'ils avancent.
J'ai toutefois pris grand plaisir à lire son texte, comme je lis avec plaisir les libéraux, ne serait-ce que pour sa pédagogie.
la liste est longue:
Liberté totale de mouvement spéculatifs de capitaux à travers les frontières
Abolition des règles de séparation entre banques commerciales et banques d'investissement (en vigueur depuis 66ans)
Refus du congrès de réglementer les "credit default swaps"
Augmentation délirante des effets de levier légaux autorisés aux banques d'affaire
Un accord international pour permettre aux banques d'auto-mesurer leur propre exposition au risque
etc, etc
OUI il y a bien eu 30 ans de dérégulation folle au profit de certains groupes financiers qui s'auto évaluent.
Je pourrais me laisser porter par une telle vision, finalement à l'opposé du discours ambiant, mais une donnée est passée sous silence : on assiste à une vraie confiscation de la croissance par les multinationales et la finance, la spéculation de masse, qui fausse tout et surtout CONFISQUE LES TALENTS. Et ça, c'est un remake des trente glorieuses du XIXe siècle (1850-1870) alors que celles du XXe étaient plus démocratiques, profitant à la classe moyenne.
Désolé mais les acteurs économiques vont devoir se mettre à réfléchir au bien commun , à l'orientation des marché: La pomme de terre acheté 5 cents le kilo et revendue 1,50 euros en hypermarché ,c'est du vol pur, il n'y a pas d'autre mot ,et la liste est longue des escroqueries au nom du marché ....(téléphone, banques ,assurances, immobilier ) etc.Réguler n'est pas fonctionnariser ,mais libérer les vrais acteurs économiques , les vrais innovateurs ,pas les combinards des lois Sellier etc....
Il a du prendre un chapitre du livre de Jacques Attali "une brève histoire de l'avenir"
Il fait parler de lui, et puis ca remplit une page dans un journal..c les deux seules vérités de cet article.
Deuxièmement, la Belgique est un état fédéral. Les différentes entités aux nombreuses compétences notamment en matière d?emploi, stimulation de l?économie, recherche,? continuent de fonctionner normalement et ne sont en rien impacter par les problèmes du fédéral.
Troisièmement, l?industrie belge, particulièrement dynamique dans les biens intermédiaires, profite pleinement du rebond allemand, ce qui lui permet en autre d?afficher un taux de 2 pourcent de croissance du PIB
Il est donc fallacieux de mettre en corrélation les soi-disant libertés accordées aux entrepreneurs avec une croissance forte.
De même pour l'Université française complètement centralisé, elle n'est plus adaptée au monde moderne, avec son organisation d'il y a 50 ans. Mais la moindre ébauche de tentative de réforme est bloquée.
De plus, il n'y a en France AUCUNE université privée, et nous sommes les seuls de l'OCDE dans cette situation. Il faudrait une véritable révolution de l'enseignement primaire secondaire et supérieur en France pour ne pas louper le coche. En se basant sur ce qui a fait ses preuves à l'étranger (Chèque éducation, autonomie des établissements au niveau administratif, encadrement et sélection).
La seule "répartition des richesses" morale c'est que les gens qui prennent des risques et produisent ne soient pas spoliés de ce qu'ils ont crée. Les "richesses" ne tombent pas du ciel, elles sont créées par des personnes.
(Bien qu'ancien scientifique, je ne crois plus à ce genre de progrès.)
La question est comment on parvient à profiter de cette croissance ? Quelle réforme mettre en place ?
Surtout comment créer des géants économiques dans ces secteurs ? Comment favoriser l'explosion en taille de nos PME.
Il ne suffit que de regarder les US pour voir que la machine à Innovation et à Cash est repartie, au travers des Groupon, Linkedin, Facebook, Twitter, Flickr,
ou encore Tesla Motors, Better Life, First Solar....
De très nombreuses autres sociétés, devenues en moins de 10 ans des géants...
Quand est-ce qu'on sera capable de faire de même en France ?
Il faut pour cela libérer le capital risque, qui permet aux Pme prometteuses de lever des fonds et de grossir très rapidement.
La première étape est de supprimer l' ISF, qui empêcherait par exemple le développement d'un Twitter. En effet Twitter à une valorisation de plusieurs milliards de dollars, mais ne dégage pas de bénéfice son fondateur, serait soumis à une somme considérable d'impôts sans forcément avoir encore des revenus très important.
Il faut donc supprimer les impôts sur le capital, mais plutôt taxer la rente et favoriser l'investissement.
Il faut également supprimer les effets de seuils, ou l'on impose des démarches administratives et des règles aux entreprises en fonction de leur nombre de salariés et non par rapport au chiffre d'affaires et au bénéfice.
Il faut également flexibiliser le marché du travail, beaucoup trop rigide et compliqué. Le code du travail ne cesse de se densifier et de se compliquer. Il faut aujourd'hui être doctorant en droit pour pouvoir bien le comprendre....
Un nouveau CPE généralisé serait une bonne chose....
Enfin il arrêter avec l'instabilité fiscale, on change les règles en permanence sans concertationa avec les acteurs économiques. l'exemple en est la suppression des aides à l'industrie du solaire.
Bref beaucoup de travail en perspective pour 2012.
Je crois que c'est lui qui vantait la nécessité que les produits agricoles fassent l'objet d'une cotation....elle est pas c.. cette idée!
La crise a été provoqué par Fannie Mae et Freddie Mac des entreprises gouvernementales ce que dénonçaient Ron Paul à l'époque. De plus, de nombreux économistes de l'école autrichienne avait prédit la crise.
futur s'appelle enfoncer des portes ouvertes.La particularité des réformateurs est qu'ils n'ont jamais rien réformé du tout !
Monsieur Madelain a aussi raison de s'inquieter du fait que nous serons bien positionnes pour profiter de cette croissance.
Pauvre France on voit toujours les mêmes diseuses de bonnes avantures mais toujours hors du ton et du temps allez Monsieur profité de l'argent qui vous est gracement distribué et cessez de vous croire pour une personne compétente.
Mais bon, ceci dit, il a raison de dire que les progrès scientifiques et technologiques sont et seront énormes, mais il va falloir réfléchir a comment on les utilise a bon escient et ca c est vraiment pas gagne.
Faites taire ce charlatan.
Nous paieront le 20ème siècle très cher : des millions d'années à garder et reconditionner les déchets nucléaires : qui paira? ni Areva ni Madelin ni Monsanto ,mais des centaines de générations....la fainéantise théorique c'est fini !
Un grande entreprise a intérêt à la régulation. En effet, en augmentant les coûts administratifs cela étouffe la concurrence. Les grandes entreprises absorbent l'augmentation de ces coûts par l'augmentation de leurs profits. Les citoyens pro-régulation sont les idiots utiles des grandes entreprises.
Lisez Ludwig Von Mises et particulièrement le site de son institut et vous comprendrez comment on peut être capitaliste et dénoncer le pouvoir des grandes entreprises.
Jean-Claude Meslin: Le Rescapé de la Bombe d'In-Ekker (01-05-1962)
J'en ai un peu assez de l'antienne sur l'innovation. On vit dans un monde qui innove peu, on a Internet mais à part ça? On vit toujours comme on vivait dans les années 70, sauf qu'on ne sait pas retourner sur la Lune, que les US n'auront même plus de système de transport spatial civil public dans un an, que rien n'a remplacé nos TGV archaïques, que nos Concordes n'ont pas créé une nouvelle filière aérienne.
Nos ingénieurs écrivent des milliards de ligne de code tout ça pour quoi? Ils ne font que se recopier les uns les autres (il y a une blague fameuse sur les programmes Cobol) et le résultat c'est quoi? Qu'on a mis derrière des écrans des légions de travailleurs à la productivité très douteuse et qui eux même ne comprennent même plus en quoi consiste leur travail!
Si on prend des indicateurs vraiment globaux pour avoir une indication sans biais: On ne vis pas non plus vraiment plus longtemps que dans les années 70, n'en déplaise aux politiques spécialistes de la retraite.
En résumé l'innovation c'est du vent. Nos labos ne produisent rien de concret. On a pas besoin d'ingénieurs ou de PhD stériles sur le plan intellectuel mais on a besoin de vrais génies comme Pasteur, Newton ou Edison qui avaient une tête bien faite mais pas de parchemin.
Le dernier Stroumpheterien peut rejoindre Thatcher à Londres dans son hospice de luxe et hurler :
" Nous sommes tous des Alzheimer ! "