Un nouveau sursis a été accordé au gouvernement sur le sort du site de Florange. Il avait été initialement fixé à ce soir minuit par ArcelorMittal, mais les négociations devraient se poursuivre au-délà. D?après une porte-parole du sidérurgiste, ArcelorMittal veut montrer sa volonté d?aboutir à un accord. L?Elysée, de son côté, a également confirmé que les pourparlers dureraient tout le week-end.
Le gouvernement et ArcelorMittal étaient entrés dans un bras de fer quant à l?avenir du site de Florange. Le sidérurgiste souhaitait fermer définitivement les hauts-fourneaux, à l?arrêt depuis un an et demi. Le gouvernement, de son côté, avait trouvé un repreneur pour le site à la condition qu?ArcelorMittal cède l?ensemble du site de Florange. C?est sur cette dernière condition que les négociations avaient bloqué.
Les propos d?Arnaud Montebourg qui a déclaré lundi dernier au journal Les Echos, ne plus vouloir de Mittal en France avaient fait monter d?un cran la tension. Le gouvernement a alors averti Mittal qu?il nationaliserait Florange si un accord n?était pas trouver pour la cession des hauts-fourneaux. Si la menace a trouvé un échos positif dans la classe politique toutes tendances confondues. Le Medef a toutefois crié au scandale.