
La fin des vacances risque d'être synonyme de vache maigre pour les étudiants de l'Hexagone. Dans une enquête publiée ce lundi 19 août, à quelques semaines de la rentrée, les deux principales associations étudiantes affirment que le coût de la vie a encore fortement augmenté, cette année, pour les jeunes suivant des études supérieures.
Si la refonte du système boursier, annoncée cet été par le gouvernement, va permettre aux étudiants boursiers de voir leurs frais diminuer, ceux des 75% de jeunes non boursiers vont, eux, bel et bien progresser de 1,9%.
Le gouffre des loyers
Le coût de la seule rentrée s'élèvera ainsi à 2.481,73 euros, selon la Fage. Soit 2% de plus que l'an passé. "Le mois de septembre sera une nouvelle fois synonyme de sacrifices et de difficultés financières", dénonce dans un communiqué son président, Julien Blanchet.
Sur l'année, les frais de la vie étudiante progressent également, poussés par le prix des loyers (en moyenne 638,07 euros en Ile-de-France et 442,01 euros en province), de l'électricité ou de l'assurance habitation, mais aussi par le coût des frais obligatoires (inscription à l'université, tickets de restos U, cotisation à la Sécurité sociale...). Ils ont ainsi crû de 1,6% (1,5 fois l'inflation).
Entre 10.500 et 15.500 de frais par an
Il faut désormais compter entre 10.500 et 15.500 euros pour financer une année d'études en dehors du domicile parental. Et quand leurs familles ne peuvent plus les aider, à cause de la crise, la moitié des étudiant choisissent de prendre un travail pour financer leur scolarité. Une solution précaire, qui, d'après l'Unef, diminue leurs chances de réussite aux examens.
Certains étudiants n'hésitent également plus à renoncer à leurs soins médicaux pour faire des économies. L'Unef considère qu'il est ainsi "urgent de repenser le régime de Sécurité sociale étudiante". En décembre 2012, un rapport de la commission des Affaires sociales du Sénat avait déjà jugé les mutuelles étudiantes trop complexes et trop peu efficaces.
Il ne manque plus que l'augmentation du prix du démi et des cartouches de clopes pour évaluer avec justesse "le prix de la rentrée". Du grand n'importe quoi.
Et après, on s'étonne que ces même cerveaux veulent quitter la France et s'expatrier dans les pays qui payent le plus, par exemple, pour rembourser leurs dettes. Pays incroyable qui s'effondre lentement, mais sûrement.
Que la vie étudiante soit chère, dans l'absolu, est un débat.
Mais qu'on base tout un article sur un argument de hausse des coûts qui ne tient pas la route, cela s'appelle polluer l'information et éviter d'aller à l'essentiel.
Et ça marche, les journalistes et commentateurs approuvent !
Pourtant, entre la chambre chez l'habitant ou la coloc', la cabine téléphonique, le choix d'une ville moins chère que Paris et les aides diverses, on diminue sacrément le budget. Et ca ne nuit pas aux résultats scolaires, j'ai testé pour vous...
Sur le fond le fait de faire payer responsabilise , le tout gratuit pousse au gaspillage , dans les études comme ailleurs ......prenez pour exemple l'état des fac d'acces presque gratuit ....et les locaux d'hec où les étudiants paient 13.000 euros par an !!
2 exemples:
Si le surplus de provenant de la collecte du livret A était affecté à la construction de logement étudiant au lieu de le transférer aux banques, le nombre de logement à prix supportable augmenterait.
Aujourd'hui le système d'affectation dans les différentes filières a pour conséquence d'avoir des étudiants qui font des études loin de leur domicile alors que cette même filière existe dans leur région. Une affectation proche du domicile diminuerai le besoin en logement donc le montant des loyers en faisant baisser la demande.
Aux USA , les études , c'est 20 à 30 000 euro. Quant ce n'est pas plus.
Ne faites pas de moyenne , car ça ne marche pas. Nous savons pertinemment que le système éducatif public US a... implosé.
CQFD. A terme , il ne faudra pas venir se plaindre et dire que l'industrie disparait.
Parce qu'on est bien d'accord que si les parents gagnent 4000-5000 euros / mois et qu'ils ont fini de payer la baraque, c'est pas 600 euros (disons 1000) de moins pour payer l'appart, les bouquins (...) de leur progéniture qui va les peiner ! PAR CONTRE une famille d'honnêtes travailleurs avec 2000-3000 /mois et qui n'a pas fini de payer le crédit, n'aura pas la même facilité! Qu'est-ce que vous appelez "les plus démunis" ?
Les étudiants étrangers payent la même somme pour la scolarité dans nos universités que les étudiants français !!!!
D'abord , nos étudiants sont très bons puisque même les plus grosses des plus grosses boites les recrutent.
Ensuite , il y a un certain nombre de choses importantes qui existent en France et pas aux Stats...la Culture , par exemple.
La preuve...la crise nous a ...soufflés.
Il faut des tronches , des vraies , pour changer.
Rien ne résistera à votre motivation...même pas un gouvernement inconséquent... Bonne continuation dans vos études...;-)
On privilégie des crétins qui courent derrière un ballon. Rond ou ovale.
Et on laisse les futurs créateurs de richesse crever de faim , sous le regard niais des syndicats étudiants.