
Les finances de l'assurance chômage vont mal, très mal même. Comment pourrait-il en être autrement alors que la France continue d'atteindre des sommets en nombre de demandeurs d'emploi. Ce lundi 29 septembre, le bureau de l'Unedic, l'organisme paritaire (patronat et syndicats) qui gère l'assurance chômage, a rendu publiques ses nouvelles perspectives financières pour cette année et 2015. Pas fameuses.
Un déficit de 3,8 milliards d'euros cette année, puis de 3,5 milliards en 2015
Cette année, le déficit de l'assurance chômage s'élèverait à 3,8 milliards d'euros, soit grosso modo ce que prévoyaient les précédentes prévisions. Ainsi, la dette cumulée de l'Unedic atteindrait... 21,4 milliards d'euros à la fin de l'année. Et, selon les experts de l'Unedic, si l'organisme n'avait pas adopté de nouvelles règles d'indemnisation en mars dernier, le déficit aurait été supérieur de 300 millions d'euros.
Pour 2015, le déficit serait ramené à 3,5 milliards d'euros et l'endettement atteindrait 24,9 milliards à la fin de l'année. A noter que le déficit de l'assurance chômage fait partie des déficits publics (à l'instar de ceux de l'Etat, des collectivités locales, de la Sécurité sociale) pris en considération par la Commission européenne pour vérifier si la France respecte bien le critère d'un déficit ne dépassant pas 3% du PIB. C'est pour cette raison que Manuel Valls a demandé aux partenaires sociaux de prendre toutes les mesures nécessaires pour que le trou de l'Unedic soit réduit à néant d'ici à 2017. Objectif très difficile à atteindre...
93.000 chômeurs indemnisés supplémentaires en 2014
Bien entendu, les prévisions moroses de l'Unedic sont basées sur des critères qui tiennent compte du marasme actuel. Ainsi, selon l'assurance chômage, la France continuerait de perdre des emplois cette année à hauteur de 46.000. Parallèlement, 93.000 demandeurs d'emploi supplémentaires seraient indemnisés cette année, dont 82.000 du fait des nouvelles mesures prévues par la convention d'assurance chômage finalisée en mars dernier et dont plusieurs vont entrer en vigueur le 1er octobre ("droits rechargeables", modification des règles du cumul possible entre indemnisation du chômage et revenu provenant d'une activité à temps partiel).
Pour 2015, léger mieux: l'Unedic table sur 27.000 créations de postes dans son champ et sur une légère progression des recettes de 1,5%. Le nombre de personnes indemnisées progresserait de 74.000.
Il n'y a qu'en France qu'on entretient le monde pendant qu'on suce celui qui travaille.
valls hollande apres zayrault les déficits continuent
le Titanic file pleine vitesse
merci a tous les énarques et a Mme touraine qui aide bien a couler le navire
Il y a un véritable problème de communication irrationnelle.
Le budget de la sécurité sociale n''accuse pas de trou, il est simplement sous-évalué par rapport à la réalité des besoin de la société française.
L’État n'a JAMAIS pris la mesure du Papy-Boom et des conséquences liées à l'usage massif de pesticide ainsi qu'à la pollution galopante. Cela induit un surcout ponctuel dans la sécurité sociale, cependant ce trou se résorbera DE LUI MÊME à la fin de Papy-BOOM dans une trentaine d'année.
Mais bien entendu il faut maintenir la pression pour faire passer la pilule fiscale. Ce trou du budget pourrait être facilement comblé par une baisse des salaires les plus haut dans la fonction publique, l'arrêt des déplacements de luxe de nos "élites" et la nationalisation des routes et autoroutes françaises. Et bien entendu grâce un demi point de TVA en plus.
Tout cela est la conséquence du Lobbying néfaste des entreprises qui ne veulent pas que l'on augmente la seule cotisation qui a vraiment lieu d'être augmentée à raison.
Pour ce qui est du déficit de la sécurité sociale, cela n'est pas un déficit mais un mauvais calcul de la art de l’État d'un point de vue comptable. Je m'explique : Dans une mutuelle lorsqu'un individu vieillit ses cotisations augmentent en fonction du risque accru de maladie, d'accidents etc ... . Hors ce n'est pas le cas pour les cotisations des assurés de la CPAM qui ont un taux de charge auprès des entreprises relativement stable alors que leur age et les pathologies afférentes augmentent. De ce fait il ne s'agit pas d'un "Trou de la sécurité sociale" mais uniquement d'un mauvais calcul des charges prélevées qui sont sous-évaluées. J'ose espérer que vous comprenez mieux à présent. Et les charges sont sous-évaluées car les entreprises font blocage depuis 20 ans sur ce sujet qui n'est pas médiatisé et qui se joue dans les murs de l’Élysée avec les Lobbyistes et les chefs d'entreprise. J'ose espérer qu'à présent vous saisissez la nuance ... .
Sinon pour les différentes remarques sur les hausses ou baisses de salaire je ne vois pas le rapport avec ma remarque qui ne se focalise que sur les CHARGES PATRONALES, charges qui constituent un élément de salaire différé (retraite et sécurité sociale principalement mais aussi formation professionnelle). Beaucoup e salarié ne l'ont pas encore compris. Si les charges patronales baissent, les droits des salariés baissent en terme de protection sociale et les impôts augmentent c'est mécanique et c'est ce qui se passe depuis le second mandat de jacques Chirac.
Et pour ces gens là, il faudrait encore leur créer de "nouveaux droits" ....
Au fait l'épouse de Valls, elle travaille dans le bâtiment ???... tout comme Julie ... c'est bien connu !!!!