Bonne surprise en Allemagne. L'indice de l'institut ZEW, qui mesure les attentes des milieux financiers pour l'économie allemande, a augmenté de 8,3 points à -45,2 points en décembre. Les économistes s'attendaient au contraire à une aggravation à -55 points après -53,5 points en novembre.
 

Toutefois, le Zew reste en territoire négatif ce qui signifie que les milieux financiers allemands s'attendent toujours à une dégradation de la conjoncture outre-Rhin au cours des six prochains mois.

Par ailleurs, le commerce extérieur, principal moteur économique de l'Allemagne, a encore bien résisté à la crise en octobre. Il affiche un excédent de 16,4 milliards d'euros, après un surplus de 15 milliards en septembre, selon des chiffres publiés ce mardi. C'est bien plus que prévu par les analystes interrogés par Dow Jones Newswires qui attendaient un excédent moins important en octobre, de 14,4 milliards.

Les exportations ont augmenté de 2,9% sur un mois à 89,7 milliards en octobre, tandis que les importations ont progressé de 1,7% à 73,4 milliards d'euros, selon les données de l'Office fédéral des statistiques. En données corrigées des variations saisonnières et calendaires, l'évolution est moins favorable, avec une baisse de 0,5% sur un mois des exportations contre une hausse de 3,5% des importations.

L'excédent des comptes courants, qui mesure tous les échanges de la première économie européenne avec le reste du monde, a lui un peu baissé, passant de 15,4 milliards d'euros en septembre à 15 milliards en octobre. Les analystes espéraient au mieux 14,5 milliards.

Toutes ces données viendront nourrir les réflexions de la chancelière Angela Merkel, hostile à l'idée d'un plan de relance, allemand ou européen, mais qui réunit dimanche des experts au cours d'un sommet pour faire un point précis de l'état de l'économie allemande et de la nécessité ou non de la stimuler.