Vers 17 h GMT (18 h à Paris), le Brent de la mer du Nord pour livraison en mars (premier jour de cotation de ce contrat) cédait 44 cents à 47,23 dollars le baril, sur l'InterContinental Exchange de Londres. A la même heure, le baril de "light sweet crude" pour livraison en février perdait 68 cents à 34,72 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Depuis le milieu de la semaine dernière, les inquiétudes sur la demande sont revenues au premier plan, faisant oublier les tensions géopolitiques qui avaient timidement revigoré les cours début janvier.
Ces inquiétudes ont été renforcées vendredi par le rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie, qui a abaissé sa prévision de demande mondiale pour 2009 de 1 million de barils par jour (mbj) à 85,3 mbj, soit une contraction de la demande de 0,6% cette année. La demande mondiale enregistrerait ainsi deux années consécutives de contraction de la demande (2008 et 2009), pour la première fois depuis 1982 et 1983.