Le baril de pétrole repart à la hausse

Le baril du pétrole ont progressé ce mercredi, au-dessus de la barre des 40 dollars. Les marchés estiment notamment que l'offre pourrait s'équilibrer avec la demande en raison des réductions de productions de l'Opep.

Les cours du pétrole ont terminé en hausse ce mercredi à New York, réduisant l'écart entre le prix du contrat de référence et celui des contrats suivants qui fausse le marché depuis plusieurs jours. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mars, nouveau contrat de référence, a fini à 43,55 dollars, en progrès de 2,71 dollars par rapport à son cours de clôture de mardi. "Le décalage des prix était devenu intenable", a estimé John Kilduff, de MF Global.

Tombé brièvement en séance mardi à 32,70 dollars, tout près d'un plus bas depuis 4 ans touché mi-décembre (à 32,60 dollars), le contrat pour livraison en février avait finalement terminé à plus de 38 dollars, mais toujours loin des prix affichés sur les contrats à échéance plus longue.

Les distorsions du marché tiennent notamment à la saturation du dépôt de Cushing dans l'Oklohama (sud des Etats-Unis), où les acheteurs américains de brut doivent prendre livraison de leur pétrole à l'expiration des contrats à terme. Faute de pouvoir le stocker, les opérateurs ont été contraints à brader le pétrole qui leur revenait.

Les analystes s'inquiétaient de ce décalage grandissant, qui avait mis une pression à la baisse sur les prix de février, avec un fossé record entre les échéances du début de la courbe et celles qui suivaient. Le passage au contrat pour livraison en mars a réduit le décalage, non seulement avec les contrats suivants (avril a clôturé à 45,60 dollars, décembre à 53,66 dollars) mais aussi avec le prix du Brent à Londres.

Le marché s'accrochait aussi à l'éclaircie observée sur les marchés boursiers, qui se reprenaient après la chute causée par les valeurs financières, a noté M. Kilduff. Des propos du président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont par ailleurs entretenu l'espoir de voir l'offre et la demande pétrolières s'équilibrer peu à peu, à la faveur des réductions appliquées par le cartel depuis septembre -- 4,2 millions de barils en tout.

Commentaires 6
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ce nest pas très bon. Sile baril se remet à grimper, cela veut dire que la spéculation reprend du poil de la bête et que tout risque de recommencer. Le spéculateur est un être bête, sans mémoire, incapable de se corriger et qui est osédé par l'argent...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le prix à la pompe a dejà commencé à augmenter depuis quelques temps. Car les hausses sont répercutées immédiatement, alors que lorsque cela baisse ont attend toujours plus longtemp. Mais dans tout cela c'est GAZ de France qui commence à se régaler c...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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y en a marre de ce pétrole qui fluctue. Je propose d'échanger à l'OPEP 1 baril de pétrole contre 1 baril d'eau potable. Or "noir" contre or "blanc"

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pour ne pas faire le jeu des spéculateurs et de tous ces bénéficiaires de supersalaires, de bonus et de superbonus, les consommateurs doivent rstreindre leurs consommations à tout prix. Boycottons, boycottons autant que faire se peut tous les produit...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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vivement les nouvelles ènergie y n'a marre de ce faire spolier par les rentiers du pètrole.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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scandaleux le prix du gaz et la non repercussion des baisses de 4 fois (de 147dollars a moins de 36 dollars le prix reglementé devrait etre realigné sur le petrole il n'en est rien; raison :etat actionnaire de GDF,accod commerciaux douteux avec le...

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