Le pétrole repart fortement à la baisse avant les stocks américains

Les cours du brut ont perdu plus de 4 dollars à New York, an attendant la publication des stocks américains. Les mauvais chiffres américains ont ravivé les inquiétudes sur le niveau de la demande

Les cours du pétrole ont nettement reculé ce mardi, après avoir frôlé lundi la barre des 50 dollars en raison du respect strict des quotas de production des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). A la clôture du New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" chutait ainsi 4,15 dollars, à 41,58 dollars. Sur l'Intercontinental Exchange, le Brent de la mer du Nord reculait de 2,95 dollars, à 44,01 dollars le baril.

Les marchés réagissent notamment au repli du moral des consommateurs américains. L'indice de l'institut de conjoncture privé du Conference Board a touché son plus bas niveau depuis sa création en 1967, à 37 en janvier. Les marchés tablaient sur un chiffre de 39, en légère hausse par rapport au mois précédent. Cet indicateur ravive les craintes sur la demande, à la veille de la publication des stocks pétroliers américains, qui avaient progressé plus fortement que prévu lors de la semaine achevée le 18 janvier.

Les investisseurs estiment ainsi que la demande pourrait rester supérieure à l'offre malgré les efforts entrepris par les pays membres de l'Opep pour appliquer rigoureusement leurs quotas de production. Un respect des quotas qui a surpris les marchés, provoquant un rebond des cours ces derniers jours. D'autant que le nouveau président du cartel a indiqué qu'une nouvelle baisse de la production pourrait être décidée le 15 mars lors de la prochaine réunion de l'organisation.


L'Institut français du pétrole table sur un baril à 30/40 dollars en 2009
L'institut français du pétrole (IFP) estime que le prix du pétrole brut devrait s'établir entre 30 et 40 dollars le baril en 2009. Il pourrait monter à 60 dollars en fin d'année. L'IFP s'attend à un recul de 0,3% de la demande mondiale de pétrole (après une baisse de 0,6% en 2008) sous l'effet de la crise économique. "Cela serait la première fois depuis 1982-83 que la demande mondiale baisserait deux années de suite", a expliqué Olivier Appert, président de l'IFP. De leur côté, "les prix à la pompe ne devraient pas connaître d'évolution significative", car les mouvements de prix sont amortis par la fiscalité (les taxes représentent 74% du prix de l'essence sans plomb 95 et 62% du prix du gazole en France).

Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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bonne nouvelle pout notre porte monnaie!!! mais alors pourqoi le prix du gazole remonte a l'inverse du brut,pourqoi!!!!!!!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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La vie devient un enfer pour le spéculateur qui n'arrive plus à faire décoller le prix du baril. Pire, le baril se remet à baisser et il va devoir vendre à perte. Pitié ! pitié ! Pitié, trois fois pitié, consommez donc braves gens, consommez, faites ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Turbokapitalismus von Raivo Pommer Falsch wäre es jedoch, die Krise im Wesentlichen auf idealtypisch unterschiedliche Wirtschaftssysteme zurückzuführen. Zwar werden gerne gegensätzliche Begriffspaare gebildet: soziale Marktwirtschaft versus Tu...

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