Les relations franco-chinoises relancées

Après des mois de tensions liées au différent sur le Tibet, Nicolas Sarkozy et son homologue Hu Jintao affichent leur entente à quelques jours du G20.

La France et la Chine affiche une entente cordiale à la veille du G20. A l'issu d'un entretien d'une heure avec son homolgue Hu Jintao, Nicolas Sarkozy a apporté le soutien de la France au renforcement du poids de la Chine au sein du Fonds monétaire international (FMI).

Nicolas Sarkozy a souligné qu'il était favorable à une augmentation de la quote-part de la Chine, qu'il juge sous-représentée dans les instances du Fonds."C'est un sujet où nous pouvons bien travailler ensemble et qui est important pour la Chine mais aussi pour la France", a indiqué une source à l'issue de la discussion.

De son côté, le président chinois a apporté son "soutien à la réforme des bonus telle qu'elle est actuellement négociée au sein du Conseil de stabilité financière, de la même façon qu'il soutient l'ensemble des réformes des règles que nous souhaitons voir mises en place," a ajouté la présidence française.

Les deux hommes sont tombés d'accord pour relancer les relations entre Paris et Pékin après le coup de froid de 2008, ce qui se traduira par plusieurs visites ministérielles dans les prochains mois.

Hu Jintao devrait se rendre en France l'an prochain et Nicolas Sarkozy en Chine à l'occasion de l'exposition universelle de Shanghaï, qui débute en mai.

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, sera à Pékin fin octobre pour discuter des suites de Pittsburgh et de dossiers bilatéraux, puis ce sera au tour du ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo de s'y rendre en novembre pour discuter des progrès réalisé vers Copenhague.

Le Premier ministre François Fillon y est attendu pour la mi-décembre alors que, dans l'autre sens, la France accueillera une mission ministérielle d'investissement et d'achat.

Le groupe Suez Environnement montre en tout cas l'exemple avec l'annonce de la signature d'un contrat pour la première usine de traitement des boues du Jiangsu, province située à l'est de la Chine. La partie construction devrait générer un chiffre d'affaires d'environ 11 millions d'euros et l'exploitation, prévue sur 30 ans, permetrra de dégager un chiffre d'affaires de 280 millions d'euros. Suez Environnement, très présent en Chine à travers ses filiales, dit avoir dégagé un chiffre d'affaires de plus de 750 millions d'euros l'an dernier.

D'après l'Elysée, les relations bilatérales, qui avaient souffert l'an passé des incidents ayant marqué le passage à Paris de la flamme olympique des Jeux de Pékin puis de la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le Dalaï lama, chef spirituel des Tibétains en exil, sont à nouveau sur les rails et peuvent repartir "à la vitesse du TGV".

Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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La sagesse voudrait alors que l'on arrete cette idee stupide de taxe carbonne aux frontieres qui serait une declaration de guerre economiqiue contre la Chine.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les deux hommes sont tombés d'accord... en matière de prédation fiscale pourtant, pékin continue toujours a faire ce qu'il veut, contrairement a nos paradis fiscaux europeens. Donc ce n'est que du pipo.

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