Le pétrole s'installe nettement au-dessus des 80 dollars à New York. Les cours sont en effet repartis à la hausse ce mercredi après la publication des stocks américains en produits pétroliers, et poussé par le nouvel affaiblissement du dollar, qui rend les matière premières, libellées en billet vert, plus attractives. Auparavant, ils avaient ouvert en baisse, poursuivant la tendance de la veille.

A la clôture du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" a grimpé de 2,25 dollar à 81,37 dollars. Sur l'InterContinental Exchange (ICE), le Brent de la mer du nord progressait de 2,45 cents, à 79,69 dollars le baril.

Les réserves américaines de pétrole brut ont moins augmenté que prévu la semaine dernière, se renflouant de 1,3 million de barils, à 339,1 millions. Les économistes attendaient de leur côté un gain de 1,8 million. Les stocks d'essence ont baissé de 2,3 millions de barils, alors que le marché n'escomptait qu'une baisse de 1 million.

Enfin, les réserves de produits distillés, qui incluent le fioul domestique et le gazole, ont diminué de 800.000 barils. Le consensus des opérateurs misait sur une baisse plus importante, de 1,3 million. Ces stocks sont de plus en plus surveillés à l'approche de l'hiver.

Du côté des devises, l'euro a passé la barre symbolique de 1,50 dollar, pour la première fois depuis 11 août 2008. Depuis le mois de mars, la devise européenne a repris près de 20% face au billet vert. Les investisseurs s'éloignent du dollar, valeur refuge en temps de crise, au fur et à mesure que la reprise se dessine.