Le pétrole poursuit sa baisse, commencée la semaine dernière et accentuée par la hausse du dollar. Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" pour livraison en mars, dont c'était le premier jour en tant que contrat de référence, a terminé à 76,08 dollars, en baisse de 1,66 dollar. A Londres, sur l'InterContinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance mars a perdu 1,74 dollar à 74,58 dollars.

Pourtant, les stocks américains de pétrole brut ont baissé de manière inattendue la semaine dernière. Ils ont reculé de 400.000 barils à 330,6 millions de barils. Les économistes s'attendaient pourtant à une hausse de 2,4 millions de barils selon d'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) et de 1,9 millions de barils selon le département américain de l'Energie (DoE).

Les stocks d'essence ont, eux, augmenté plus que prévu de 3,9 millions de barils à 227,4 millions. Le marché tablait sur une hausse de 1,7 million de barils selon l'EIA et de 1,3 millions de barils selon le DoE.

Les réserves de produits distillés, qui incluent le fioul domestique, ont diminué de 3,3 millions de barils à 157,1 millions contre une baisse attendue de 100.000 selon l'EIA et de 200.000 de barils selon le DoE.

Le taux d'utilisation des capacités des raffineries a reculé de 2,9 points à 78,4%. Le marché tablait sur une baisse de 0,4 point à 81,3%.

Les marchés sont toujours inquiets sur les mesures prises par la Chine pour ralentir sa croissance. Le président de la Commission chinoise de régulation bancaire qui a indiqué que Pékin allait limiter le crédit bancaire après la forte hausse enregistrée l'an passé. Selon des analystes, cela pourrait signifier une demande pour les produits pétroliers plus faible qu'anticipé. Sur l'année, la Chine enregistre 8,7% de croissance, taux supérieur à l'objectif officiel de 8%.