La Commission européenne a jugé ce mercredi 7 juillet que le programme de réforme engagé par la Grèce, qui a suscité beaucoup de protestations dans la population, était largement sur les rails et que le processus de consolidation budgétaire était conforme aux lignes fixées dans le cadre du plan de sauvetage du pays membre de l'euro.
Bruxelles décerne globalement un satisfecit à l'avancement des réformes fiscales et structurelles et du chantier des retraites ouvert par le gouvernement de George Papandréou en échange d'un soutien financier massif de 110 milliards d'euros de la part ses partenaires européens et du FMI.
Bémols
Mais la commission estime également que l'économie grecque souffre d'un manque de concurrence et que certaines données macroéconomiques sont incomplètes.
Malgré l'aide financière promise à la Grèce, l'agence de notation Moody's a relégué le 14 juin la dette du pays en catégorie spéculative, imitant ainsi et Standard & Poor's (mais pas Fitch). Le taux de chômage en Grèce est ressorti à 11,7% au premier trimestre 2010, son niveau le plus élevé depuis dix ans, dans un contexte difficile pour l'emploi au niveau européen (10,1% de taux de chômage dans la zone euro en avril, selon Eurostat).
Lundi, le ministre des Finances, George Papaconstantinou, s'est dit confiant sur la capacité de son pays à respecter son objectif de réduction du déficit budgétaire à 8,1% du PIB cette année, contre 13,6% en 2009.
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