La monnaie ukrainienne s'écroule à son plus bas historique sur fond de "panique"

La banque centrale ukrainienne a évoqué "une panique" dans la population et les milieux économiques après quatre mois de conflit armé avec les insurgés prorusses.
"Il n'y a aucun facteur économique qui puisse justifier" les taux actuels, a souligné devant les députés ukrainiens la directrice de la banque centrale Valéria Gontareva.

La directrice de la Banque nationale ukrainienne, Valéria Gontareva, a été convoquée d'urgence au Parlement mardi. Elle a dû s'expliquer sur les taux de la hryvnia, au plus bas dans l'histoire de l'Ukraine calculés a partir des transactions interbancaires. Désormais, 17,58 hryvnias valent un euro et 13,13 hryvnias un dollar.

Ces taux représentent une chute de près de 35% en euro et de 43% en dollar de la monnaie ukrainienne par rapport au mois de mars, avant le début du conflit dans l'est du pays.

Aucun facteur économique pour justifier de tels taux

"Il n'y a aucun facteur économique qui puisse justifier" les taux actuels, a souligné devant les députés ukrainiens la directrice de la banque centrale Valéria Gontareva. Elle a dénoncé les "déclarations provocatrices de différents partis politiques à propos d'une forte probabilité d'une guerre d'envergure avec la Russie".

Valéria Gontareva a également évoqué "un sentiment de panique dans la population et chez les chefs d'entreprise".

"Le taux de change s'est vraiment écarté d'un niveau normal qui, même en prenant en compte le conflit militaire, devrait être autour de 11,50-11,90 pour un dollar", a-t-elle ajouté.

Pour l'instant la Banque nationale "n'a pas l'intention de s'écarter de la politique des taux de changes flexibles", a-t-elle précisé, mais dans le cas où les mécanismes de marché ne fonctionneraient plus, "nous prendrons des mesures administratives assez strictes pour la durée de l'opération antiterroriste" menée par Kiev contre les séparatistes prorusses dans l'est du pays, a prévenu Valéria Gontareva.

En mai, l'aide financière internationale avait déjà permis à la banque centrale à stabiliser la devise autour de 11-12 hryvnia par dollar.

Besoin du feu fert du FMI

En chute continue depuis le lancement de cette opération il y a quatre mois, la monnaie ukrainienne a sensiblement perdu de la valeur la semaine dernière, alors que les craintes d'une invasion russe étaient dans tous les esprits en Ukraine.

Valéria Gontareva a déclaré que des mesures plus strictes de soutien à la monnaie ukrainienne auraient pu être prises la semaine dernière, mais que la banque centrale devait d'abord obtenir un feu vert du Fonds monétaire international (FMI), dont l'Ukraine attend une nouvelle tranche d'aide de 1,5 milliard de dollars le 29 août.

Nervosité des marchés des changes

Ce glissement sans précédent de la monnaie ukrainienne s'explique par la nervosité des marchés des changes face aux tensions internationales et aux mauvais indicateurs économiques. Olena Bilan, économiste en chef de la compagnie d'investissement Dragon Capital, citée par l'AFP, explique:

"La situation actuelle a été déclenchée par un flux de mauvaises nouvelles, auxquelles a répondu la population en commençant à acheter des devises étrangères".

Commentaires 27
à écrit le 14/08/2014 à 11:59
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Vite, vite un Q.E. Prière de demander aux américains, ils savent faire.

le 14/08/2014 à 13:20
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ou un emprunt russe, Poutine sera faire il a de l'expérience avec Sotchi etc.

à écrit le 14/08/2014 à 8:40
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Ils vont surement pensé a faire entrée l'Ukraine dans l'euro pour la faire baisser et nous rendre compétitif en nous appauvrissant!

le 14/08/2014 à 13:22
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C'était pourtant mon idée, faire baisser la monnaie pour faire croire que çà allait redresser l'économie durablement. Ne le dites pas trop car les gogos me croyaient.

à écrit le 14/08/2014 à 3:51
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L'Ukraine a pas mal d'atouts donc jugeons là dans quelques années, il est probable (si Poutine ne l'envahi pas totalement) qu'elle se redresse fortement comme elle a commencé à le faire dans le passé avec un taux de croissance qui a parfois atteint +...

le 14/08/2014 à 11:48
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Eh oui, le premier grand atout de l'Ukraine est d'être un pays en totale faillite. Un autre atout de taille est celui d'être un pays totalement divisé et en guerre civile. Mais son plus grand atout c'est même d'être devenu l'ennemi numéro 1 de la Rus...

le 14/08/2014 à 13:27
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La plupart des pays après le chute de l'Urss étaient en faillite et la situation de l'Ukraine est encore la conséquence de l'inefficience de ce système dictatorial centralisé soviétique. Par contre l'Europe a largement fait ses preuves avec les pays ...

à écrit le 13/08/2014 à 23:32
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Malgré les pressions extérieures, la Suisse n'appliquera pas les sanctions européennes contre la Russie

le 14/08/2014 à 8:45
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Le Conseil fédéral a confirmé l’interdiction d’exporter du matériel de guerre vers la Russie. Il l’a en outre étendue aux biens militaires spécifiques, conçus ou modifiés à des fins militaires, mais qui ne sont pas des armes ou d’autres moyens de com...

le 14/08/2014 à 8:46
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La Suisse a beaucoup d'expérience en matière de neutralité. Elle sait tirer son épingle du jeu. Et surtout elle a bien compris l'effet délétère de l'économie vue par l'U.E.

le 14/08/2014 à 13:14
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La Suisse comprend très bien qu'elle est au coeur de l'Europe et non de l'Eurasie envisagée par Poutine et que les capitaux qu'elle recueille jouent un rôle et ont des interactions plus important avec l'Europe que la Russie dont l'économie à terme es...

à écrit le 13/08/2014 à 20:36
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Mais Poutine a déjà mis la Russie au fond du trou. Embargo sur l'alimentaire, mais que vont manger les pauvres russes lorsqu'ils auront épuisés les derniers yaourts Danone? Ils ont déjà une inflation bien trop élevée, un rouble qui dégringole et be...

le 13/08/2014 à 20:53
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Vu ce que je vous lis, a orgueilleux, orgueilleux et demi !

le 13/08/2014 à 21:57
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Oui, oui, pauvre Russes, pauvre Africains, pauvre Français.. enfin prenez la peine de lire le titre au moins !!! Ici c'est 'La monnaie ukrainienne s'écroule à son plus bas historique sur fond de "panique"' ... pauvre Ukrainiens...

le 13/08/2014 à 22:09
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Écoute-moi bien, je pense que tu devrais être plus prudent le moment de citer le nom sacré de Paul Wolfowitz sur internet. Si La Tribune avait un modérateur comme il sied dans l'imposante institution de presse qu'elle est, un commentaire comme le tie...

le 14/08/2014 à 3:05
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jamais calle en Russie. n'est-ce pas ?

à écrit le 13/08/2014 à 20:26
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Selon leur compagnie des chemins de fer (Ukrzheldoroga) il va falloir des plusieurs millions de dollars pour restaurer toute le réseau ferroviaire du sud et de l'est de l'Ukraine. A cause des combats, les infrastructures se trouvent sérieusement endo...

le 13/08/2014 à 21:26
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C'est l'occasion en or pour que les SNCF fassent une petite escapade du coté de l'Ukraine, histoire d'aller étudier sur place l'étendue des futurs investissements.

le 13/08/2014 à 22:11
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La SNCF..... avec quel argent ?

à écrit le 13/08/2014 à 17:26
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Iatseniouk appelle sur Twitter à des manifestations de protestation le soir même place Maïdan – qu’il appelle « #Euromaïdan ». Environ 2 000 personnes répondirent à l’appel. On peut s’interroger de l’origine d’une telle efficacité dans la gestion « m...

le 13/08/2014 à 20:29
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Tu sais, sur les images Tweeter on ne voit que des drapeaux aux croix gamées, pas vu un seule bleu étoilé.

à écrit le 13/08/2014 à 17:12
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C'est un pays en faillite, que voulez vous qui se passe ?? La propagande occidentale nous affirmait que c'était des balivernes (et certain idiot, ici même, que cette histoire de faillite était de la propagande russe ! MDR !), bref que tout allait bi...

à écrit le 13/08/2014 à 17:08
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L'Europe paiera !

le 13/08/2014 à 17:13
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We wait and pay ...

le 13/08/2014 à 17:27
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Et cher. Très cher.

le 13/08/2014 à 20:30
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Et cher. Peut-être très cher même.

le 14/08/2014 à 5:13
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La monnaie ukrainienne va tirer l'euro vers le fond et bien puisqu'il pensait que l'euro était trop chère on peut leur dire merci

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