Le groupe de distribution Metro n'est pas à vendre, a déclaré Otto Beisheim, le fondateur et l'un des actionnaires principaux du groupe allemand, à l'hebdomadaire Wirtschaftswoche à paraître demain. S'exprimant pour la première fois depuis les rumeurs de vente de parts du groupe la semaine passée, M. Beisheim, 76 ans, a déclaré : "Nous ne menons de discussions ni avec l'américain Wal-Mart ni avec le britannique Kingfisher". "Nous allons nous développer seul", a-t-il ajouté. Pourtant, deux organes de presse avaient relaté la semaine passée que Metro avait eu des discussions avec Wal-Mart et qu'il explorait la possibilité d'une fusion entre égaux avec Kingfisher. Des spéculations qui avaient fait bondir l'action du groupe à la Bourse de Francfort. Metro compte investir à l'étranger, "parce que nous gagnons plus en dehors de l'Allemagne en ce moment", a ajouté le septuagénaire. Des observateurs de branche estiment que le distributeur néerlandais Ahold serait un partenaire souhaité par M. Beisheim en raison du succès du groupe aux Etats-Unis, selon Wirtschaftswoche. M. Beisheim détient un tiers des parts de la holding Metro en Suisse, qui contrôle à 60% Metro en Allemagne.
Le groupe Metro souhaite se développer seul
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