Aventis relève ses objectifs de rentabilité

En hausse pour la cinquiéme séance consécutive à la Bourse de Paris, le titre Aventis flirte jeudi avec ses plus hauts annuels. Après quelques minutes de cotation, il s'adjuge 0,69% à 87 euros, et affiche désormais une envolée de plus de 50% depuis le début de l'année.Les résultats trimestriels publiés jeudi matin par le groupe pharmaceutiques sont en ligne avec les prévisions des analystes. Le bénéfice net a atteint 314 millions d'euros avant exceptionnels pour les mois de juillet à septembre, en hausse de 22,8% par rapport à la période correspondante de 1999. Le taux de croissance du résultat net a toutefois été divisé par près de trois par rapport à un premier semestre exceptionnel sur le plan de la rentabilité (bénéfice net en hausse de 61,3%). Le chiffre d'affaires de la branche "sciences de la vie" a par contre maintenu une progression régulière, de 12,6% au 3ème trimestre et de 11,9% sur neuf mois. A périmètre et taux de changes constant, la croissance est ramenée à 6%.Sur les neuf premiers mois de l'année, le bénéfice net du groupe avant exceptionnels s'établit à 947 millions d'euros, en progression de 46,1% par rapport à la période correspondante de 1999. Des résultats qui amènent Aventis à relever ses objectifs de rentabilité pour l'ensemble de l'exercice 2000. "Sur la base de ce qu'Aventis a déjà réalisé en 2000, nous pensons pouvoir atteindre un taux de croissance de notre résultat par action de plus de 40% sur l'ensemble de l'année 2000" a déclaré Patrick Langlois, directeur financier du groupe. Au début de l'année, Aventis avait annoncé un objectif de croissance de 25% pour son résultat par action, largement inférieur aux 36,4% enregistrés sur les trois premiers trimestres.Reste à savoir si, compte tenu des niveaux de valorisation actuels, la société ne risque pas de pâtir du ralentissement du taux de croissance de ses profits. Pour rassurer les investisseurs, Aventis insiste sur les synergies et économies dégagées depuis sa création, après la fusion de l'allemand Hoechst et du français Rhône-Poulenc. D'après la société, les gains atteignaient 300 millions d'euros fin septembre en ligne avec le plan de marche fixé lors du rapprochement (400 millions d'euros d'économies en 2000 et 1,2 milliard d'euros d'ici 2002).
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