Après une fin d'année 1999 en trombe, Transiciel commence l'an 2000 sur les chapeaux de roues. Suite à l'annonce de trois nouvelles acquisitions mercredi, l'action n'a pu être coté jeudi et a fini en hausse de 16,90% à 133,50 euros vendredi, soit la plus forte progression du règlement mensuel. Le volume de titres échangés a atteint plus de sept fois la moyenne quotidienne de 1999, soit 128.000 actions. L'an passé, le titre avait déjà grimpé de 160% environ. Transiciel a annoncé le rachat d'une société française, CR2-DI, spécialisée dans le conseil en hautes technologies auprès de grandes entreprises, pour un prix non communiqué. Celle-ci emploie quelque 800 ingénieurs et consultants, et "prévoit (de réaliser) en 2000 un chiffre d'affaires de 61 millions d'euros avec un résultat net, après impôts et participation, supérieur à 6% du chiffre d'affaires", indique Transiciel dans un communiqué. Cette acquisition permet à la société de services en informatique et en ingénierie (SSII), dirigée par un ancien cadre de Cap Gemini, Georges Cohen, de se positionner " sur deux nouveaux segments de marché : l'informatique technique et industrielle ainsi que le conseil en haute technologie". Autres acquisitions effectuées cette semaine, celles des sociétés IT Software Belgium et IT Software Luxembourg qui comptent "40 consultants et prévoient de réaliser un chiffre d'affaires d'environ 7 millions d'euros pour l'année 2000", selon le communiqué publié. Ces trois rachats sont importants pour Transiciel puisque la SSII voit son chiffre d'affaires augmenter de 20% environ suite à ces acquisitions. Les analystes tablaient auparavant sur des ventes comprises entre 300 et 315 millions d'euros pour Transiciel en 2000 alors que, désormais, Nicolas de Smet, analyste chez HSBC cité par l'agence Bloomberg, s'attend à ce que le chiffre d'affaires atteigne 400 millions d'euros cette année. La plupart des bureaux d'analyse ont aujourd'hui réitéré leurs recommandations à l'achat sur la valeur, même si celle-ci capitalise dorénavant près de trois fois son chiffre d'affaires 2000. Dans une étude publiée en décembre, Victoire de Trogoff, qui suit l'action chez Merrill Lynch, estimait que " en moins de 10 ans, Transiciel a réussi à devenir la quinzième SSII française " et soulignait que l'entreprise bénéficiait de " la croissance organique la plus élevée et était la plus profitable du marché français, avec une marge opérationnelle de 14% en 1998. " Pour sa part, BNP Equities remarquait que Transiciel affichait une hausse du chiffre d'affaires supérieure à 50% depuis 17 trimestres consécutifs. De quoi justifier une place dans la liste de valeurs recommandées de la société de Bourse.

latribune.fr

20 Oct 2008, 10:34

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