Le point sur ... les warrants

Les volumes traités sur le marché actions parisien se sont fortement accru depuis le début du mois de septembre. Est-ce également le cas sur le marché des warrants ?« Le marché des warrants est véritablement sorti de la parenthèse estivale depuis une dizaine de jours, plus précisément au moment où l'indice CAC 40 a cassé la limite haute du range dans lequel il était enfermé depuis plus de deux mois (entre 6.400 et 6.700 points). Les volumes ont alors explosé, notamment sur les produits indiciels. « La volatilité implicite de l'indice à six mois, qui était à ses plus bas annuels au début du mois de septembre, s'est légèrement tendue, reflétant les anticipations de mouvement sur les marchés, de la part des investisseurs. Autre facteur positif, la suppression prochaine du marché à règlement mensuel relance l'intérêt des investisseurs pour les warrants. Nous rappelons toutefois aux particuliers que les options sur actions et indices ne sont pas strictement substituables au mécanisme du RM, et que l'effet de levier est beaucoup plus important. Attention aux déconvenues donc. « Pour l'ensemble de l'année, nous pensons que les volumes devraient continuer de croître à un rythme rapide sur le marché des warrants, de l'ordre de 150% en glissement annuel. La fin du RM devrait notamment se traduire par un gonflement des volumes lors des mois d'octobre et de novembre. »Quels sont actuellement les sous-jacents les plus travaillés ?« Le rebond des volumes a principalement bénéficié aux valeurs vedette du marché des warrants, à savoir Carrefour, Vivendi et France Télécom. Lundi, parmi les cinq warrants les plus travaillés sur le marché se trouvaient trois warrants Carrefour, un warrant Vivendi et un warrant France Télécom. A noter que sur ces trois valeurs, les investisseurs privilégient l'achat de call, quitte à revendre rapidement leurs produits en cas de hausse du sous-jacent et à se repositionner une fois qu'ont eu lieu les prises de bénéfices sur le sous-jacent. « Malgré une certaine tension au cours des dernières séances, le niveau de volatilité implicite reste largement inférieur aux sommets de l'année. Sur France Télécom, par exemple, la volatilité à six mois à la monnaie avoisine les 55%, alors qu'elle avait connu un pic de 63% au début de l'été. »La nouvelle dégringolade de l'euro sur le marché des changes a-t-elle entraîné des prises de position des investisseurs sur la parité euro/dollar ?« L'attentisme est de rigueur sur la parité euro/dollar. Une raison à cela : les investisseurs sont à la recherche de put avec un prix d'exercice de 0,75 ou 0,80 dollar par euro, produits qui ne sont pas encore disponibles sur le marché. « Les rebonds de la monnaie unique, comme celui connu au tout début du mois de septembre, sont par contre mis à profit par les investisseurs pour se positionner sur des put. Ceux qui ont opté pour ce pari ont été doublement gagnants : d'une part, ils ont bénéficié de la nouvelle chute de l'euro contre le dollar ; d'autre part, la volatilité implicite de la parité euro/dollar s'est considérablement appréciée depuis que la monnaie unique a cassé ses plus bas, entraînant une hausse des cours des warrants. »
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