AOL et Time Warner prêts à amadouer Bruxelles pour fusionner

AOL et Time Warner ont proposé aux autorités eurpéennes des concessions en matière de respect de la concurrence, selon Amelia Torres, porte-parole de la Commission. Bruxelles avait, dans la foulée de l'annonce de cette opération portant sur quelque 129 milliards de dollars, émis de "sérieux doutes sur la compatibilité" du projet de fusion avec les règles de la concurrence européennes. En revanche, la Commission n'a reçu aucune propositios formelles concernant le rapprochement entre EMI et Time Warner pour former Time Warner-EMI, qui avec 25% de parts de marché mondial serait le plus important éditeur de musique.La Commission européenne a ouvert au mois de juin des enquêtes approfondies de quatre mois sur les deux projets de fusion. Selon Bruxelles, le principal problème de concurrence soulevé par l'intégration porte sur l'intégration verticale des contenus de Time Warner et des des services en ligne d'AOL. Bruxelles craint tout particulièrement que les deux fusions combinées ne donnent au nouvel ensemble une position dominante dans le secteur de la distrbution de musique, aussi bien en ligne que dans les circuits de distribution traditionnels. AOL aurait notamment proposé de mettre un terme à son accord de promotion, distribution et commercialisation croisées avec Bertelsmann. La Commission européenne a conduit au cours des deux dernières jours des auditions sur ces deux différents projets. Elles ont permis aux représentants des deux groupes américains d'expliquer leur position aussi bien à la Commission qu'aux représentants de leur principaux concurrents, notamment Universal et Walt Disney.
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