Les diffuseurs de contenus en ligne créent leur charte

Créée suite aux nombreux piratages dont les signataires font l'objet sur le Web, deux objectifs ont été assignés à cette charte. Le premier concerne la qualité de l'information diffusée et le second vise à préciser les conditions légales d'utilisation et de reproduction des contenus. Les signataires veulent ainsi aider les Internautes à identifier clairement l'origine des informations proposées sur Internet tout en garantissant une différenciation claire entre l'information éditoriale et les contenus publicitaires ou promotionnels. Les signataires ne s'opposent pas aux internautes qui peuvent toujours, à titre individuel, recopier ou imprimer tout ou partie des articles et informations diffusées, mais aux entreprises ou à certains acteurs du Web qui détournent de manière massive leurs contenus éditoriaux sans verser les moindres royalties. Ce second point concerne particulièrement toutes les entreprises qui pourraient rediffuser, " via intranet ou sur leur site Internet, sans autorisation préalable, leurs articles, à des dizaines, voire des milliers d'utilisateurs. L'apparente facilité de reproduction des articles de presse, et leur envoi par réseau ou courrier électronique, est soumise à des règles légales précises que cette charte entend rappeler. Les éditeurs estiment de leur devoir de permettre aux entreprises de se mettre en conformité avec la Loi en leur proposant diverses solutions de diffusion soit de l'intégralité de leur contenu, soit d'extraits proposés via panoramas de presse ", indique ainsi la charte. Aujourd'hui, aucune action judiciaire n'a encore été intentée par les éditeurs signataires, mais ceux-ci se réservent " toute liberté d'action si les activités de ces sites ne venaient pas à cesser sans délai. "Cette charte sera proposée directement sur les sites des signataires et fera l'objet de plusieurs actions de communication associant l'ensemble des signataires. La méthodologie concernant la prise de parole des signataires n'est pas encore arrêtée mais, vraisemblablement, ils désigneront une commission pour parler en leur nom qui statuera aussi sur les demandes d'adhésion des autres sites à cette charte. " Dans les jours ou les semaines à venir, le GESTE pourrait adhérer à cette charte et d'autres éditeurs comme Hachette ou le Figaro pourraient ratifier le texte, explique Michaël Boccacci, directeur marketing du Monde Interactif. Nous devons évangéliser les grandes entreprises qui reprennent nos contenus sans vergogne. Une législation existe et elle doit être appliquée pour assurer la viabilité du système. Le problème de Net2One n'est pas le seul et nous avons de multiples chantiers à gérer. "
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