Que va donc faire Novell avec Cambridge Technology Partners ?

Avec cette acquisition (pour un montant qui correspondait à l'époque à 266 millions de dollars, mais qui est nettement inférieur aujourd'hui, compte tenu de la baisse du Nasdaq et du titre Novell), l'éditeur de Provo (Utah) espère participer aux grands projets informatique mis en place par les grands comptes. " Nous sommes encore trop perçus comme simplement une entreprise de technologie qui vend ses produits seulement aux responsables informatiques, a confié Eric Schmidt à Jean-Baptiste Su, le correspondant de la Tribune dans la Silicon Valley. Avec Cambridge Technology Partners, on se positionne désormais comme fournisseur de solutions répondant aux problématiques de l'entreprise comme la mise en place d'un progiciel de ressources humaines ou d'une chaîne logistique et qui pourront faire appel aux technologies développées par Novell. Ce qui est bien plus parlant pour les chefs d'entreprise qui ont finalement le dernier mot sur les choix technologiques ".L'entrée en force de Novell dans le monde du service informatique a été froidement accueillie par ses partenaires. Les sociétés de services et les intégrateurs de systèmes craignent une concurrence croissante de l'éditeur dans leur domaine d'expertise. Jusqu'à présent, Novell comptait 300 à 350 consultants, un nombre respectable compte tenu de son segment d'activité. Avec Cambridge, Novell va en récupérer théoriquement 2800 de plus. Quand bien même les départs naturels réduiraient cette masse, la physionomie de Novell et l'allure de son compte d'exploitation vont changer totalement.Quand au parc de clients de Cambridge, restera-t-il le même si les consultants se transforment, même inconsciemment, en commerciaux Novell ? Eric Schmidt ne sera plus là pour gérer la transformation puisqu'il a décidé de devenir chairman du moteur de recherche Google. Le bilan de l'ancien directeur technologique de Sun Microsystems est mitigé chez Novell. Il a dopé l'entreprise mais n'a pas su faire attention à l'état de ses canaux de distribution. D'où l'effondrement l'année dernière de la demande du " mid market " pour les produits Novell. C'est maintenant à Jack Messman, PDG de Cambridge et ancien collaborateur et investisseur de Novell, de faire ses preuves.
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