La publicité en ligne retrouvera la croissance en 2002, assure Merrill Lynch

Après une année de déprime, le marché de la publicité en ligne est en train de relever la tête, assure dans sa dernière étude Henry Blodget, analyste vedette de Merrill Lynch, qui observe que les entreprises commencent à alimenter de nouveau leurs budgets publicitaires et à en consacrer une part croissante aux investissements sur Internet. L'étude, réalisée sur la base d'une enquête informelle auprès d'annonceurs, table sur deux trimestres encore difficiles mais prévoit une croissance annuelle du marché de 20 à 30% à partir de 2002. Plus de 70% des sociétés interrogées par Merrill Lynch prévoient d'augmenter leurs investissements publicitaires sur Internet en 2002, après les avoir stabilisés, voire réduits, cette année. Et certaines sociétés qui n'annoncent pas encore en ligne envisagent de le faire à l'avenir. Mais l'enthousiasme de l'analyste est loin d'être aveugle : pour Henry Blodget, "la confusion continue de régner sur l'efficacité" d'Internet comme média publicitaire. De plus, si les annonceurs indiquent réorienter une partie de leurs dépenses de la télévision vers des supports moins coûteux, la publicité en ligne n'est pas la seule à en profiter. "Dans de nombreux cas, il s'agit du marketing direct ou de la promotion des ventes", souligne Henry Blodget.Mais l'optimisme de Merrill Lynch n'est pas partagé par tous les analystes : dans une nouvelle étude, l'institut Jupiter Media Metrix souligne que 25% des annonceurs traditionnels jugent encore trop élevé le coût de la publicité en ligne. Selon Jupiter, laquelle les tarifs de la publicité en ligne ont chuté de 30% en un an, en raison de l'inflation de l'offre d'espaces disponibles. L'étude évalue entre 60 et 70 millions d'euros la valeur des espaces invendus chaque mois et estime que que le taux d'espaces invendus dépasse 60% chez la majorité des éditeurs européens. Pour Staffan Engdegard, analyste chez Jupiter, la position dominante dont bénéficient les annonceurs "leur permet de changer la dynamique des tarifs : ils exigent de plus en plus des prix liés à la performance, sur la base desquels ils paient sur la base des clics, des membres ou des transactions, là où, traditionnellement, ils payaient en fonction des seules pages vues". latribune.fr
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