Les Européens de plus en plus "accros" à Internet

De plus en plus nombreux, les internautes européens sont aussi de plus en plus "assidus" sur le Net : selon les pays, la hausse du temps passé en ligne chaque mois a doublé, voire triplé depuis le mois de juin, souligne la dernière enquête publiée par l'institut Jupiter MMXI.En France, le mois dernier, les internautes à domicile sont ainsi restés, en moyenne, connectés 6,7 heures à des services en ligne. Un chiffre en hausse de 225% par rapport au mois de juin dernier. La progression est quasiment la même (+225%) pour les internautes allemands, mais ces derniers passent désormais 13,6 heures en ligne en moyenne, deux fois plus que les Français, "malgré des coûts de connexion relativement élevés", note Jupiter MMXI.La France reste également à la traîne des autres grands marchés européens, Royaume-Uni (6,8 heures de connexion mensuelles en février, +96% depuis juin), Italie (8,1 heures), Norvège (9,1 heures) et Espagne (9,4 heures). L'ensemble du marché profite donc de la généralisation, l'an dernier, des forfaits de connexion illimitée par les fournisseurs d'accès. Une tendance qui devrait se poursuivre, malgré les difficultés rencontrées par certains acteurs du marché, qu'elles soient d'ordre économique - pour Deutsche Telekom, par exemple, contraint de renoncer à son offre - ou techniques - pour AOL France, attaqué en justice par certains utilisateurs insatisfaits de la qualité des prestations.Dans le détail, l'étude souligne la montée en puissance régulière des applications en ligne : qu'il s'agisse de programmes de téléchargement de fichiers (comme Napster) ou de logiciels de messagerie instantanée (comme ICQ), elles génèrent 3 heures de connexion par mois. Les internautes passent par ailleurs 1h42 en moyenne sur les sites des fournisseurs d'accès et 1h36 sur d'autres portails. Avec une durée de connexion moyenne d'une heure par mois, les sites de finance viennent derière les sites d'enchères (1h33) et les sites pour adultes (1h12). Enfin, les sites de commerce de détail n'arrivent qu'en queue de peloton, avec une durée de connexion mensuelle moyenne de 27 minutes.Pour Staffan Engdegard, analyste chez Jupiter MMXI, les annonceurx doivent désormais tirer les conséquences de cette évolution. "La contraction des revenus publicitaires en ligne est avant tout la conséquence de la correction des marchés financiers face au train de vie exagéré des dot-coms. Il s'agit maintenant pour les sites et les régies publicitaires interactives de proposer aux annonceurs traditionnels des outils efficaces pour toucher cette population Internet toujours croissante", explique-t-il.latribune.f
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