Rexel avait prévenu, à l'issue d'un bon exercice 2000, que le ralentissement américain commençait à se faire sentir sur son activité. L'impression se confirme aujourd'hui avec la publication des ventes du groupe pour le premier trimestre 2001. La forte hausse du chiffre d'affaires - +25,7% à 1,963 milliard d'euros - est largement due à la consolidation des acquisitions réalisées en 2000, et doit peu à une croissance interne qui marque des signes d'essoufflement.Lors de la présentation de ses résultats annuels, Rexel avait indiqué que l'année avait bien commencé avec une croissance de 4,1% du chiffre d'affaires à données comparables en janvier. La filiale de PPR n'est toutefois pas parvenue à renouveler cette bonne performance au cours des deux mois suivants, puisque la croissance interne n'a pas dépassé 2,6% sur l'ensemble du premier trimestre. C'est près de trois fois moins que la progression affichée tant au quatrième trimestre (+6,6%) que sur l'ensemble de l'exercice 2000 (+6,7%). L'essentiel du ralentissement est lié à la stagnation du chiffre d'affaires, toujours à données comparables, sur le territoire nord-américain. De 8,2% au quatrième trimestre 2000, la croissance des ventes est passée à 0,2% pour les trois premiers mois de l'année 2001. Rexel réalise 30% environ de son activité sur le territoire en Amérique du Nord.Les ventes européennes et sud-américaines du groupe ont par contre continué de croître à un rythme rapide. En France, Rexel a notamment vu son chiffre d'affaires grimper de 6,2% à données comparables. Jeudi soir, le titre Rexel a fini la séance en baisse de 0,18% à 81,75 euros, après avoir gagné près de 5% la veille. Avec un recul de 9,17% depuis le début de l'année, la société a légèrement sous-performé l'indice CAC 40 (-7,53%).latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 6:47

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