Avenir Télécom réservé à la baisse à 1,84 euro

Les séances de baisse se succèdent pour Avenir Télécom qui, après avoir reculé de 15,52 et 8,57 % lundi et mardi, était mercredi réservé à la baisse à 1,84 euro. (-17,86 %).Pourtant, le journal marocain L'Economiste a annoncé, mercredi, qu'Avenir Télécom avait signé un contrat d'exclusivité avec l'opérateur marocain Méditel. En outre, d'après des rumeurs rapportées par le journal, Vivendi Universal envisagerait de racheter le distributeur français.Cependant, le Wall Street Journal a, de son côté, avancé que l'opérateur téléphonique belge Belgacom souhaitait se défaire de son fournisseur français d'accès à Internet Infosources, précisant que des discussions avaient été engagées avec plusieurs repreneurs possibles dont Tiscali, Free, 9 Télécom (groupe Telecom Italia) et Avenir Télécom (via sa filiale Net-Up).Belgacom avait pris le contrôle d'Infosources il y a un an, en regroupant la société avec sa filiale d'accès à Internet.Infosources (détenue à 75 % par Belgacom) n'aurait pas réussi à atteindre la taille critique sur le marché français où sa marque Infonie dispose d'une part de marché de 5 à 6 % avec 326.000 abonnés actifs.En citant "des sources proches du dossier", le quotidien ajoute que la cession pourrait être réalisée pour le franc symbolique, plus une reprise de dettes de 50 millions d'euros.Belgacom et Avenir Télécom n'ont, pour l'heure, fait aucun commentaire concernant ces discussions.La valeur Infosources a profité de cette nouvelle, en s'adjugeant 3,49 %. En revanche, l'annonce du quotidien américain semble avoir semé le doute chez les investisseurs concernant Avenir Télécom deux jours après que la société a annoncé la présentation prochaine (le 29 juin) de mesures de restructuration et d'un projet de plan social afin de contrer le tassement de son activité en France. Le groupe envisage, en effet, "des mesures de réduction de coûts" dans sa filiale Internet, Net Up. En effet, cette structure ne comptera que 300.000 abonnés payants à fin juin alors qu'elle en attendait 400.000.Le plan devrait, en outre, toucher environ 170 salariés sur les 541 qu'emploie Avenir Télécom France. Mais, selon la direction, l'axe principal développé sera "l'emploi pour tous". Le groupe précise à ce titre sa ferme volonté de favoriser le reclassement de toutes les personnes concernées.Depuis le début de l'année, l'action Avenir Télécom a perdu 64,62 %.la tribune.f
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