Le nouveau patron de Deutsche Telekom ne perd pas de temps. Après avoir fait part de son intention de se séparer de ses antennes relais jeudi (lire ci-contre), l'opérateur télécoms allemand a confirmé vendredi avoir vendu sa participation minoritaire dans Eutelsat. Ainsi, le groupe a cédé 10,87% des parts de l'opérateur satellite européen à l'éditeur italien De Agostini pour 210 millions d'euros. Il a perçu la "majeure partie" de la somme en cash, le reste étant octroyé sous forme de parts dans un holding de De Agostini. Ces dernières parts sont destinées à être également vendues "très bientôt", a assuré Deutsche Telekom.L'opérateur allemand, qui doit ramener sa dette entre 50 et 53 milliards d'euros fin 2003 contre 64 milliards aujourd'hui, multiplie donc les actions pour atteindre cet ambitieux objectif. Dernière opération en date, l'opérateur a cédé 9,84% de sa filiale Internet, T-Online, cotée à Francfort, pour 732 millions d'euros. Parmi les cessions à venir, Deutsche Telekom espère notamment retirer entre 2 et 4 milliards d'euros de la vente - en partie ou dans son intégralité - de sa filiale d'antennes de téléphones, Deutsche Funktum. Il souhaite par ailleurs boucler la cession de ses réseaux câblés, une opération qui doit lui rapporter 2 milliards d'euros minimum. Dans les opérations potentielles, le groupe pourrait céder sa branche annuaires, emboîtant le pas à d'autres opérateurs tels que Qwest ou KPN. Le produit de cette opération est évalué à 1 milliard d'euros. Par ailleurs, l'opérateur cherche actuellement une solution pour T-Systems, sa branche de services aux entreprises. Après avoir un instant envisagé la vente pure et simple de l'activité, l'opérateur télécoms chercherait à faire entrer un partenaire dans le capital de sa filiale (lire ci-contre). Cap Gemini Ernst and Young serait sur les rangs.

latribune.fr

20 Oct 2008, 3:31

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